Le topic Politique Française
Publié : Jeu Sep 28, 2006 8:28 am
Lionel Jospin renonce à briguer l’investiture socialiste
L’ancien premier ministre a décidé de ne pas présenter sa candidature à l’investiture socialiste pour la présidentielle de 2007, ne souhaitant pas «fractionner le parti».
Lionel Jospin a mis fin mercredi soir à plusieurs semaines de suspense : il ne briguera pas l’investiture socialiste pour la présidentielle de 2007. Il l’a annoncé à ses proches lors d’une réunion, expliquant qu’il ne voulait pas « fractionner le parti ».
« Il avait indiqué d'entrée de jeu que sa candidature avait un sens dès lors qu'elle rassemblait les socialistes. Il estime qu'aujourd'hui la situation n'est pas celle-là », a précisé son entourage. Depuis son retour sur le devant de la scène, Lionel Jospin mettait en effet comme condition à sa candidature le fait qu'elle soit « utile ». L’ancien premier ministre doit s’expliquer jeudi matin, sur RTL.
Mercredi, en début de soirée, son entourage avait indiqué qu'il pourrait annoncer « une décision importante », jeudi, soit deux jours avant l'ouverture du dépôt des candidatures à l'investiture. A ce jour, Ségolène Royal, Laurent Fabius, Dominique Strauss-Kahn et Jack Lang ont déjà fait part de leur intention de présenter leur candidature.
«Un certain nombre d’erreurs»
Après son échec cuisant du 21 avril 2002, au premier tour de la présidentielle, Lionel Jospin avait pris ses distances avec la politique. Il n'avait pas rompu néanmoins tous les ponts, en s'inscrivant dans la section socialiste du XVIIIe arrondissement de Paris.
Trois ans plus tard, il était intervenu à nouveau dans le débat, d'abord en s'engageant pour le «oui» lors de la campagne pour le référendum sur la Constitution européenne, puis avec la publication d'un livre Le monde comme je le vois.
Et peu à peu, Lionel Jospin avait laissé s'installer l'idée d'un retour pour 2007, d'abord distillée par la voix de proches, puis en annonçant son intention de participer au débat et enfin en n'excluant pas en juin dernier de solliciter l'investiture.
Trop tard pour certains, en dépit d'une intervention pleine d'émotion fin août à l'Université d'été du PS, dans laquelle il avait notamment reconnu « un certain nombre d'erreurs » dans sa campagne de 2002 contre Jacques Chirac.
L’ancien premier ministre a décidé de ne pas présenter sa candidature à l’investiture socialiste pour la présidentielle de 2007, ne souhaitant pas «fractionner le parti».
Lionel Jospin a mis fin mercredi soir à plusieurs semaines de suspense : il ne briguera pas l’investiture socialiste pour la présidentielle de 2007. Il l’a annoncé à ses proches lors d’une réunion, expliquant qu’il ne voulait pas « fractionner le parti ».
« Il avait indiqué d'entrée de jeu que sa candidature avait un sens dès lors qu'elle rassemblait les socialistes. Il estime qu'aujourd'hui la situation n'est pas celle-là », a précisé son entourage. Depuis son retour sur le devant de la scène, Lionel Jospin mettait en effet comme condition à sa candidature le fait qu'elle soit « utile ». L’ancien premier ministre doit s’expliquer jeudi matin, sur RTL.
Mercredi, en début de soirée, son entourage avait indiqué qu'il pourrait annoncer « une décision importante », jeudi, soit deux jours avant l'ouverture du dépôt des candidatures à l'investiture. A ce jour, Ségolène Royal, Laurent Fabius, Dominique Strauss-Kahn et Jack Lang ont déjà fait part de leur intention de présenter leur candidature.
«Un certain nombre d’erreurs»
Après son échec cuisant du 21 avril 2002, au premier tour de la présidentielle, Lionel Jospin avait pris ses distances avec la politique. Il n'avait pas rompu néanmoins tous les ponts, en s'inscrivant dans la section socialiste du XVIIIe arrondissement de Paris.
Trois ans plus tard, il était intervenu à nouveau dans le débat, d'abord en s'engageant pour le «oui» lors de la campagne pour le référendum sur la Constitution européenne, puis avec la publication d'un livre Le monde comme je le vois.
Et peu à peu, Lionel Jospin avait laissé s'installer l'idée d'un retour pour 2007, d'abord distillée par la voix de proches, puis en annonçant son intention de participer au débat et enfin en n'excluant pas en juin dernier de solliciter l'investiture.
Trop tard pour certains, en dépit d'une intervention pleine d'émotion fin août à l'Université d'été du PS, dans laquelle il avait notamment reconnu « un certain nombre d'erreurs » dans sa campagne de 2002 contre Jacques Chirac.