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Une équipe de chercheurs emmenés par une scientifique de l'EPFL a confirmé la pertinence des modèles animaux dans l'étude des maladies génétiques humaines.
Leur travaux sur la maladie de Huntington font la une du magazine Human Molecular Genetics.
«Les chercheurs se sont intéressés à un des aspects de la maladie: le dérèglement spécifique des gènes, un mécanisme particulier découvert récemment», a expliqué jeudi Alexandre Kuhn, du Laboratoire de neurogénomique fonctionnelle. Ils ont injecté le gène malade dans des cellules de souris pour en faire des modèles.
Ils ont alors constaté que les gènes s'expriment de la même façon dans le cerveau d'une souris malade que dans celui de personnes atteintes de la maladie de Huntington: plusieurs modèles transgéniques de souris reproduisent fidèlement le dérèglement d'expression spécifique à cette maladie, a relevé l'EPFL.
Danse de Saint Guy
La maladie de Huntington, appelée autrefois «Danse de Saint Guy», est une affection neurodégénérative mortelle. Elle provoque la destruction des cellules de certaines parties du cerveau. Cette affection d'ordre génétique est provoquée par un gène défectueux situé sur le chromosome 4.
L'étude est le fruit de la collaboration entre des laboratoires de six pays, dont la Suisse. Dirigée par la professeure Ruth Luthi- Carter de l'EPFL, elle permet de franchir un pas important dans la validation des modèles animaux, notamment en vue de tests précliniques de médicaments, a souligné l'EPFL.
Source: SDA/ATS