Le topic USA

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Le président américain George W. Bush gracie la dinde «May» avant Thanksgiving, Washington, le 20 novembre 2007.

Source : J. REED / REUTERS

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Hillary VS Ségolène, le match

L’une aurait pu devenir la première femme présidente en France. L’autre peut encore rentrer dans l’histoire et accéder à la Maison blanche. Mais au plus haut dans les sondages il y a peu, Hillary voit aujourd’hui sa cote de popularité vaciller. Parviendra-t-elle à inverser la tendance pour réussir là où Ségolène a échoué? Match au sommet entre deux femmes qui ont des co…nvictions –oui, le mot qui rime avec nouille marche aussi.

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[Denis]

Match au sommet entre deux femmes qui ont des co…nvictions –oui, le mot qui rime avec nouille marche aussi.

ah oui, il va falloir encore se taper plein d'allusions misogynes, d'ici fin 2008...

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Brad Pitt va reconstruire en Nouvelle Orléans

Brad Pitt a présenté lundi à la Nouvelle Orléans son projet de construction de maisons écologiques à prix réduit dans un quartier de la ville dévasté par les inondations de l'ouragan Katrina en août 2005.



Le «Make It Right Project», élaboré avec la collaboration de 13 architectes internationaux, prévoit la construction d'ici l'été prochain de 150 maisons aux nouvelles normes écologiques dans le quartier du Lower 9th Ward de la Nouvelle Orléans pour un coût de 150.000 dollars (102.000 euros) par unité.

Entouré de tentes roses symbolisant les emplacements de ces futures maisons «vertes», Brad Pitt a dit lundi espérer que son initiative soit étendue à d'autres quartiers de la ville.

«Nous commençons ici, mais j'espère que nous pourrons aller jusqu'au quartier de Jefferson Parish (...) que nous pourrons faire grandir cette initiative», a-t-il déclaré sous le regard de sa compagne Angelina Jolie.

L'acteur s'est engagé à débloquer cinq millions de dollars (3,40 millions d'euros) pour ce projet. Le milliardaire Steve Bing a fait le même engagement.

Chaque maison sera bâtie sur pilotis pour éviter les risques d'inondations. En attendant, la couleur rose a été choisie pour les tentes symbolisant les futures habitations car «c'est ce qui crie le plus fort. Elle dit que les gens vont revenir».

Le quartier du Lower 9th Ward a été l'un des plus touchés par les inondations qui ont dévasté la Nouvelle Orléans après le passage de l'ouragan Katrina dans le Golfe du Mexique le 29 août 2005.

Source: AP

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Fusillade dans un centre commercial du Nebraska: 9 morts

Un jeune homme de 19 ans, armé d'un fusil, a ouvert le feu mercredi dans un centre commercial du Nebraska, aux Etats-Unis, tuant huit personnes avant de se donner la mort.

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La tuerie a semé la panique parmi les employés et les clients venus faire leurs achats de Noël.

Cinq autres personnes ont été blessées dont deux sont dans un état critique, a précisé le sergent Teresa Negron de la police d'Omaha.

Le président Bush est profondément attristé par la fusillade qui s'est produite à Omaha", a indiqué la porte-parole de la Maison Blanche Dana Perino dans un communiqué. "Ses pensées et ses prières vont ce soir aux victimes et à leur famille", a-t-elle ajouté.

M. Bush se trouvait précisément à Omaha ce mercredi pour participer à une levée de fonds au profit du parti républicain. Mais il avait quitté la ville depuis plusieurs heures lorsque la fusillade s'est produite.


Lettre laissée à sa mère

Selon la chaîne de télévision locale KETV, citant le bureau du shérif, le tireur présumé serait un jeune homme de 19 ans.

La mère du tireur s'est rendue dans le bureau du shérif aussitôt après le début de la fusillade avec une lettre laissée par son fils qui, selon KETV, "laisserait à penser qu'il avait l'intention de se suicider". Les autorités ont confirmé que le tireur était bien ce jeune homme.

Le centre commercial Westroads Mall qui abrite de nombreux magasins était bondé au moment de la fusillade. Pris de panique, consommateurs et employés des différents commerces, ont cherché à s'enfuir du centre quand les tirs ont éclaté. D'autres se sont barricadés à l'intérieur des magasins, ont raconté des témoins.


Des dizaines de coups de fusil

"Nous avons entendu environ 35 à 40 coups de fusil", a dit sur une télévision locale Jennifer Cramer qui a affirmé avoir vu une personne en sang sur un escalator. "C'est comme si quelqu'un tirait des feux d'artifice", a raconté un autre témoin sur la chaîne locale KETV.

Cette fusillade est le dernier drame de ce type aux Etats-Unis où les armes à feu sont en libre circulation. Le mois dernier, deux personnes sont mortes par balles dans un centre commercial du Texas.

Plusieurs fusillades ont éclaté ces derniers mois dans des établissements scolaires américains. En avril, 32 personnes avaient trouvé la mort dans une fusillade sur le campus de l'université Virginia Tech.

Selon la police fédérale (FBI), plus de 1,4 million de meurtres, viols et attaques à main armée ont été enregistrés aux Etats-Unis l'an dernier et ces types d'agression surviennent toutes les 22 secondes. Le nombre de victimes de meurtres, viols et agressions à main armée aux Etats-Unis équivalait l'an dernier à la population de l'Estonie

Source: SDA/ATS

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Colorado: deux fusillades font quatre morts

Une église et un centre de formation de missionnaires ont été pris pour cible dimanche. La police tente de relier les deux affaires.

La première fusillade a eu lieu dimanche près d'une église à Colorado Springs. Elle a fait deux tués, dont l'agresseur présumé, selon le chef de la police de la ville, Richard Myers. Quatre autres personnes ont été blessées.

La fusillade s'est produite peu après 13h00 (21h00 en Suisse) sur le parking de l'église de la Nouvelle Vie, une congrégation évangélique revendiquant plus de 10.000 fidèles, a précisé M.Myers lors d'une conférence de presse en soirée sur les lieux du drame.

«Lorsque les policiers sont arrivés, ils ont découvert que le tireur avait été abattu par un agent de sécurité de l'église», a déclaré M.Myers.

«Il y a eu aussi plusieurs blessés par balles. Une victime a succombé sur place. Quatre autres victimes de tirs ont été transportées à l'hôpital», a ajouté le chef de la police, en précisant que certaines d'entre elles sont grièvement blessées.

Ces informations interviennent une douzaine d'heures après qu'un agresseur a ouvert le feu dans la nuit de samedi à dimanche dans un établissement de formation de missionnaires chrétiens à Arvada, banlieue de Denver à 120 km au nord de Colorado Springs, faisant deux tués et deux blessés avant de prendre la fuite.

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La star Oprah Winfrey soutient Barack Obama


Oprah Winfrey, le 8 décembre 2007 en Iowa, lors d'une soirée de soutien au candidat démocrate à la Maison Blanche, Barack Obama.

La plus grande star de la télévision américaine, Oprah Winfrey, a appelé samedi depuis l'Iowa (centre) les électeurs à voter pour le sénateur démocrate Barack Obama et à soutenir «sa nouvelle vision» de l'Amérique.

«Je ne suis pas ici pour vous dire ce que je pense, je suis ici pour vous demander de réfléchir», a lancé la vedette noire du talk-show américain, devant quelque 18.500 fans, selon l'état-major de campagne d'Obama, rassemblés dans une salle de Des Moines.

«L'expérience dans les couloirs du gouvernement est moins importante à mes yeux que celle qui jalonne le sentier de la vie», a ajouté Oprah Winfrey, en accompagnant ce week-end Barack Obama dans trois Etats clés du processus des primaires: l'Iowa, dont les électeurs se prononceront le 3 janvier, le New Hampshire (nord-est, 8 janvier) et la Caroline du Sud (sud-est, 26 janvier).

Le coup de pouce donné par Oprah Winfrey à Obama intervient à un moment clé de la campagne pour l'investiture en vue de la présidentielle de novembre 2008. Il a en effet lieu à moins d'un mois de la première consultation électorale le 3 janvier et alors que l’écart se réduit entre Obama et l’autre poids lourd du parti démocrate, Hillary Clinton.
Ramin Rahimian/Reuters ¦ Oprah Winfrey, le 8 décembre 2007 en Iowa, lors d'une soirée de soutien au candidat démocrate à la Maison Blanche, Barack Obama.


avec AFP

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Barack Obama triomphe en Iowa



Barack Obama a remporté les premiers caucus de l'élection présidentielle organisés jeudi dans l'Etat de l'Iowa, relayant sa grande rivale Hillary Clinton à une inquiétante troisième place dans la course à l'investiture démocrate.

A 46 ans, le sénateur de l'Illinois qui ambitionne de devenir le premier Afro-Américain à accéder à la Maison Blanche, a remporté en Iowa une première victoire aussi importante que symbolique.

Barack Obama a lancé un signal fort à sa principale concurrente, Hillary Clinton, qui a immédiatement tenu à féliciter le vainqueur de ce premier test électoral ainsi que son dauphin, John Edwards.

Humble dans la défaite, la femme de l'ancien président Bill Clinton a salué la forte participation des militants de l'Iowa, qualifiant ce scrutin de «grande soirée pour les démocrates».

Devant un parterre de sympathisants acquis à sa cause, la sénatrice de New York a confié qu'elle allait «continuer à se battre jusqu'au bout», faisant allusion au prochain rendez-vous des primaires, dès mardi prochain dans le New Hampshire.

De son côté, John Edwards a répété jeudi soir après l'annonce du résultat qu'il continuerait lui aussi à se battre pour être le représentant des classes moyennes américaines.

Ancien colistier du malheureux John Kerry en 2004, Edwards a déclaré depuis sa chambre d'hôtel par téléphone qu'il ferait tout son possible pour créer la rupture que réclame selon lui le peuple américain.

«Je me suis battu toute ma vie et je vais me battre pour ce changement», a-t-il dit, se posant en défenseur des intérêts économiques et sociaux des classes moyennes.

Source: AP

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Barack Obama et Hillary Clinton s'écharpent à distance

A deux jours de la primaire du New Hampshire, Barack Obama et Hillary Clinton s'en sont une nouvelle fois pris l'un à l'autre dimanche.

L'ex-First Lady a appelé les électeurs à choisir «celui qui agit, et non celui qui parle». Il a répondu que ses détracteurs étaient bloqués dans le passé.

Lors d'un rassemblement dans un gymnase de Nashua, la sénatrice de New York a raillé les positions adoptées par Barack Obama au Sénat, comme son vote en faveur de la reconduction des lois antiterroristes, connues sous le nom de Patriot Act, ou de la loi sur l'énergie. Elle n'a jamais cité son nom, mais n'a laissé aucun doute sur sa cible.

De son côté, Barack Obama a fait part de son désaccord après les critiques dont il a fait l'objet samedi soir lors d'un débat. «Un de mes adversaires a déclaré que nous ne pouvions pas donner de faux espoirs à propos de ce que nous pouvons faire», a déclaré le sénateur de l'Illinois dans un théâtre bondé de Manchester.

«Le véritable risque dans cette élection, c'est de faire la même chose, avec les mêmes personnes, de rejouer la même partition encore et encore et d'espérer un résultat différent», a souligné Barack Obama. «C'est un risque que nous ne pouvons pas nous permettre (...) Pas cette fois. Pas maintenant. Il est temps de tourner la page».

La primaire du New Hampshire, organisée mardi, pourrait être décisive dans le camp démocrate. Barack Obama espère bénéficier de l'élan donné par sa victoire lors des caucus de l'Iowa jeudi. Quant à Hillary Clinton, elle veut faire oublier sa troisième place.

Selon un sondage de la chaîne d'information CNN et la chaîne locale WMUR, les deux candidats démocrates recueillent 33% de soutiens, alors que John Edwards arrive en troisième position, avec 20%.

L'ancien sénateur de Caroline du Nord a déclaré à la presse dimanche que lui et Obama pouvaient offrir un véritable changement aux électeurs, alors qu'Hillary Clinton représentait le «statu quo». Il a cependant tenu à se démarquer du sénateur de l'Illinois. «Il pense simplement qu'on peut négocier avec les gens», a-t-il dit.

Source: AP

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Clinton et McCain vainqueurs

Hillary Clinton a remporté mardi une victoire inattendue sur Barack Obama lors de la deuxième étape de la course à l'investiture présidentielle.

Côté républicain, le sénateur John McCain s'est replacé dans la course à la Maison Blanche.

«Vous avez rappelé à tout le monde que la politique n'est pas un jeu, cette campagne concerne des gens», a lancé une Hillary Clinton rayonnante à ses partisans réunis dans la nuit de mardi à mercredi à Manchester.

Entourée de son mari l'ex-président Bill Clinton, qui en 1992 avait débuté dans ce même Etat sa conquête de la Maison Blanche, et de sa fille Chelsea, la sénatrice démocrate a promis de poursuivre un «retour» qui la mènerait jusqu'au Bureau ovale.

«Nous le pouvons»

A une quinzaine de km de distance, à Nashua, Barack Obama a une nouvelle fois réussi à électriser ses partisans en scandant «oui nous le pouvons», les appelant à continuer de croire au «changement», et à sa victoire ultime, qui ferait de lui le premier président noir des Etats-Unis.

Après le dépouillement de 67 % des votes, 39 % des voix étaient attribuées à l'ancienne Première Dame, 36 % au sénateur Barack Obama et 17 % à John Edwards par les chaînes de télévision CBS et MSNBC.

A Nashua, la plupart des partisans de Barack Obama ont quitté morose une soirée qu'ils avaient espérée triomphale, plusieurs se disant cependant touchés par l'optimisme de leur héros, qui accompagné de sa femme Michelle a quitté la scène dans l'ambiance survoltée qui marque habituellement ses meetings.

Victoire annoncée

Des sondages sans appel avaient prédit une victoire facile à M. Obama, cinq jours après son premier succès jeudi dernier en Iowa, ce qui lui aurait permis d'aborder en position de force la suite de la course, désormais totalement relancée.

Un sondage sortie des urnes publié par la chaîne de télévision Fox donnait un début d'explication à la victoire de Mme Clinton: son retour en grâce auprès des femmes qui l'avaient majoritairement délaissée en Iowa (47 % pour elle, 34 % pour Obama), et sa popularité confirmée parmi les foyers à revenus modestes (47 % contre 32 %), alors que M. Obama conservait une avance écrasante chez les jeunes (51 % contre 28 %).

Hillary Clinton, qui avait paru au bord des larmes lundi, avait promis de se battre jusqu'au bout. «Je l'avais bien dit aujourd'hui, il ne faut jamais anticiper une défaite de Hillary Clinton», a déclaré en soirée à l'AFP le président de son équipe présidentielle Terry McAuliffe.

Leur adversaire John Edwards a pris acte de sa troisième place confirmée, en promettant toutefois de rester dans la course.

McCain en tête

Côté républicain en revanche les analystes avaient correctement prédit la victoire du sénateur franc-tireur John McCain, héros de la guerre du Vietnam de 71 ans qui a fini par l'emporter avec près de 38 % des suffrages estimés, alors qu'il avait frôlé l'abandon l'été dernier, confronté à une hémorragie d'argent et de conseillers.

«Ce soir, nous leur avons montré à quoi ressemble un 'comeback' (retour en force)!», s'est félicité le sénateur.

Cette première victoire le remet en selle, tout en brouillant un peu plus les cartes côté républicain, le vainqueur de l'Iowa Mike Huckabee, ex-gouverneur de l'Arkansas, ne s'étant placé que troisième au New Hampshire, devancé par l'ex-gouverneur du Massachusetts Mitt Romney, qui s'était massivement investi en temps et en argent.

John McCain «revient d'entre les morts. Tout le monde a dit qu'il ne pourrait pas se relever. Il l'a fait avec ses tripes», s'est félicité sur Fox News son stratège Mark McKinnon.

Les prochains tests électoraux sont le 15 janvier (primaires démocrates et républicaines dans le Michigan), le 19 janvier (caucus démocrates et républicains dans le Nevada et primaires républicaines en Caroline du Sud) et le 26 janvier (primaires démocrates en Caroline du Sud), avant le méga-mardi du 5 février où une vingtaine d'Etats se prononceront.


Source: SDA/ATS

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Obama serait-il désormais «trop noir»?

Le racisme s'est invité dans la campagne présidentielle américaine, avec des critiques lourdes de sous-entendus venues de l'équipe de Hillary Clinton.

Le camp de Barack Obama les décrit comme une manoeuvre concertée pour effaroucher l'électeur.

A en croire certains commentateurs, l'équipe Clinton chercherait à petites touches à donner de Barack Obama, qui ambitionne de devenir le premier président noir, une image correspondant à une caricature d'homme noir drogué et musulman, susceptible d'effrayer une majorité d'Américains.

Pour couronner le tout, l'équipe Clinton serait également coupable de minimiser l'oeuvre de Martin Luther King, le leader de la conquête des droits civiques pour les Noirs - peut-être dans le but de provoquer la polémique et de pousser M. Obama à accentuer une thématique qu'il met en sourdine.

«Le rêve de (Martin Luther) King a commencé à être réalisé quand le président Lyndon Johnson a fait adopter la loi sur les droits civiques de 1964 (...), il a fallu un président pour y arriver», a récemment dit Mme Clinton.

Plusieurs figures historiques de la lutte pour les droits des Noirs, qui ne s'identifient pas à Barack Obama et se sont engagés en faveur de Mme Clinton, sont venus à la rescousse de l'ex- Première dame.

Propos «déformés»

«Je crois qu'il y a eu un effort systématique et délibéré chez certains dans le camp Obama d'attiser les flammes du racisme et de vraiment essayer de déformer ce qu'a dit Mme Clinton», a accusé un parlementaire noir de Georgie, John Lewis.

Plus encore que Mme Clinton, ce sont certains de ses alliés qui sont accusés de dresser à petites touches un portrait négatif de Barack Obama.

Ainsi dimanche le milliardaire noir Bob Johnson, fondateur de la chaîne de télévision BET (Black Entertainment Television), avait évoqué les activités de jeunesse de Barack Obama, semblant raviver à mots couverts la controverse sur le fait que le sénateur de l'Illinois ait fait usage de drogue dans sa jeunesse, ce dont il s'est expliqué dans des livres.

Déjà le mois dernier, le sujet de la drogue avait été évoqué ouvertement par un conseiller de Mme Clinton, poussé depuis à la démission.

Obama a besoin du «vote noir»

Pour Larry Sabato, professeur de sciences politiques, l'intervention de Bob Johnson, bien loin d'être une gaffe, s'inscrit dans un effort concerté pour nuire à la candidature de M. Obama, notamment auprès des Noirs américains, qui à presque deux contre un le préfèrent désormais à Mme Clinton.

Or le jeune sénateur «doit remporter une large majorité du vote noir» pour que sa candidature à l'investiture démocrate reste viable, et pour cela convaincre l'électorat noir qu'il est «éligible» même chez les Blancs, ce que sa victoire dans le petit Etat de l'Iowa le 3 janvier a semblé prouver.

David Bositis, chercheur au Joint Center for Political and Economic Studies, un centre de réflexions noir, estime que la controverse a pour effet de renvoyer la candidature de M. Obama à une dimension raciale, en contradiction avec son message de rassemblement au-delà de tous les clivages. «Obama a délibérément minimisé sa race et a maintenu cette thématique hors de sa campagne», souligne-t-il.

«Il se présente comme le grand espoir blanc», soulignait même dimanche l'historien David Greenberg, de Rutger University, dans le Washington Post: «L'obama-mania nous conduit à croire que si seulement nous votons pour un Afro-Américain (...), nous pourrons nous débarrasser des fardeaux du passé», l'esclavage et de la ségrégation.


Source: SDA/ATS

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Obama et Clinton se disputent les pro-avortement

L'avortement, traditionnelle ligne de démarcation entre la droite et la gauche américaine, fait cette année débat au sein du camp démocrate.

Les présidentiables Hillary Clinton et Barack Obama se disputant le soutien des défenseurs de ce droit.

Alors que la Cour suprême américaine légalisait l'avortement il y a tout juste 35 ans, les deux favoris de la course à l'investiture démocrate ont chacun un label «pro-choix» sans tache, décerné par l'organisation de défense du droit à l'avortement NARAL. Leurs débats ne donnent guère d'occasion de se déchirer sur un thème qui fait consensus parmi la base démocrate.

Sur le terrain en revanche, la défense du droit à l'avortement est un argument qui peut s'avérer rentable auprès des femmes, qui représentent plus de la moitié de l'électorat des primaires.

Les électeurs du New Hampshire, qui le 8 janvier ont préféré l'ex-Première dame au sénateur de l'Illinois, avaient ainsi reçu un tract mettant en cause l'engagement de M.Obama en matière d'avortement.

Le jour du vote, Julie, membre de NARAL âgée d'une trentaine d'années, avait expliqué à l'AFP que la défense du droit à l'avortement était le critère lui faisant préférer Hillary Clinton: «c'est une priorité pour elle, plus que pour lui», avait-elle dit.

La stratégie du vote blanc

Dans le tract de campagne, M.Obama avait été critiqué pour avoir voté blanc à sept reprises sur des lois portant sur l'avortement du temps où il était sénateur d'Etat en Illinois (nord). Depuis lors, une sourde lutte s'est engagée entre les deux équipes de campagne.

Lundi, le camp Obama a fait intervenir en son nom Pamela Sutherland, responsable en Illinois de Planned Parenthood, une organisation de planning familial: le vote blanc «était une stratégie conçue par Planned Parenthood», pour éviter aux élus de s'engager sur des votes-pièges orchestrés par l'état-major républicain du Parlement local, a-t-elle fait valoir.

A peine une heure plus tard, l'équipe Clinton était à son tour au téléphone avec des journalistes: «Nous considérons que les votes blancs de Barack Obama s'inscrivent dans un contexte d'abstentions» à répétition.

D'une manière générale, le camp Clinton reproche à M.Obama de s'être évité la peine de trancher en votant blanc à 129 reprises durant les huit années où il était sénateur local en Illinois.

«Les présidents ne peuvent pas voter blanc, ils doivent dire oui ou non», a martelé une des principales conseillères de Mme Clinton, Ann Lewis. «Prendre des décisions difficiles fait partie du descriptif du poste», a-t-elle ajouté.

Depuis qu'elle a lancé sa campagne, Mme Clinton a recueilli le soutien des principales organisations féministes.

«Un choix triste»

Pourtant, depuis plusieurs années, il est manifeste qu'elle cherche à dépassionner la question. Ainsi il y a trois ans, elle avait déçu certains milieux pro-avortement en lâchant cette petite phrase: «Nous pouvons tous reconnaître que l'avortement représente un choix triste, tragique même, pour beaucoup, beaucoup de femmes».

Quant à Barack Obama, il avait déclaré lors d'un débat le 26 avril qu'il faisait confiance aux femmes pour décider ou non d'avorter, «en conjonction avec leur médecin, leur famille et leur prêtre».

Et, conformément à son message de rassemblement, il avait ajouté qu'il préférait transcender «les débats qui nous divisent et commencer à parler de ce sur quoi nous sommes tous d'accord: réduire le nombre de grossesses adolescentes, faire en sorte que moins de femmes se retrouvent dans la situation angoissante de devoir prendre ce genre de décisions».

Source: SDA/ATS

[Blackcorduroy]

WASHINGTON - La campagne présidentielle américaine est un long chemin, semé d'embûches diverses et de coups bas. Le sénateur noir Barack Obama, candidat à l'investiture démocrate pour la présidentielle de novembre, doit combattre des rumeurs circulant notamment sur Internet, le présentant comme musulman, voire islamiste ou terroriste.
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Pour le principal rival de Hillary Clinton, l'enjeu est important, en particulier en vue des primaires dans les Etats du Sud. Ceux de la "Bible Belt" (littéralement "Ceinture biblique"), où la population se dit fondamentalement chrétienne et croyante.

Des courriels circulent largement sur Internet, suggérant que Barack Obama dissimule ses racines islamiques. On l'accuse en vrac d'avoir suivi une partie de sa scolarité dans une école islamique radicale en Indonésie, d'avoir prêté serment sur le Coran au Sénat, en tournant le dos au drapeau américain. Certains, toujours aussi anonymement, mettent en avant qu'il se prénomme Barack Hussein, et laissent entendre qu'il s'agit d'un terroriste.

Ces courriels exploitent certains éléments véritables de la biographie de Barack Obama, dont le deuxième prénom est effectivement Hussein. Né à Hawaï en 1961, le candidat à l'investiture démocrate est le fils d'un Kenyan, venu étudier aux Etats-Unis grâce à une bourse, et d'Ann Dunham, une Américaine originaire du Kansas. Ses parents ont divorcé quand il avait deux ans, son père repartant au Kenya et sa mère épousant par la suite un Indonésien qui emmena toute la famille vivre à Djakarta.

Une enquête menée par l'Associated Press à l'école élémentaire en question, à Djakarta, a montré qu'il s'agit en fait d'une institution publique et laïque ouverte aux étudiants de toutes les confessions, et non une école coranique intégriste.

"Je fréquente la même église -la même église chrétienne- depuis 20 ans, a souligné dimanche Obama au cours d'une réunion publique à Columbia, en Caroline du Sud, où aura lieu le 26 janvier une importante primaire démocrate. Il a insisté sur les mots "église chrétienne", salués par les applaudissements de l'assistance.

"J'ai prêté serment la main sur la bible familiale. Où que je sois aux Etats-Unis, je fais allégeance au drapeau des Etats-Unis d'Amérique. Alors si vous recevez quelque courriel stupide, renvoyez-le à l'expéditeur, quel qu'il soit, et dites lui que ça n'a pas de sens. Instruisons-le", a-t-il lancé.

L'état-major de campagne du candidat s'active également pour contrer les rumeurs, distribuant les lettres ouvertes de soutien à Barack Obama adressées par sept sénateurs juifs. Les équipes d'Obama ont sillonné dimanche les églises de Caroline du Sud, avec différents tracts et brochures soulignant que Barack Obama sera un président "guidé par sa foi chrétienne", croyant "au pouvoir de la prière".

Barack Obama entend de fait lutter pied à pied pour protéger sa réputation au cours de la campagne présidentielle. Pour de nombreux démocrates, leur candidat en 2004, John Kerry, ne s'est pas suffisamment défendu face aux critiques et calomnies, ce qui l'a fortement pénalisé face au président sortant George W. Bush. Un mouvement proche du Parti conservateur, le Swift Boat Veterans for Truth, avait alors affirmé que M. Kerry ne méritait pas les médailles qu'il avait obtenues durant la guerre du Vietnam. AP

tout me fait vomir là dedans:

- que certain puissent insinuer que parce que t'as des origines muslmanes tu peux être un terroriste (ça en dit long sur l'inculture et la bétise de bcp d'américains.

- qu'Obama doive marteler qu'il est bel et bien chretien

Enfin bref, les ricains me decoivent de jours en jours, mais c'est pas nouveau.

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Empoignade entre Clinton et Obama

Les deux favoris démocrates dans la course à la Maison Blanche, Hillary Clinton et Barack Obama, n'auront pas même observé un round d'observation avant de s'accrocher avec véhémence lors d'un débat télévisé.



Dès la première question, portant sur l'économie, les deux candidats ont affiché leurs différences sur un ton de plus en plus violent et jamais vu jusqu'à présent dans la campagne.

En l'espace de quelques minutes MmeClinton a accusé M.Obama d'avoir accepté de l'argent pour financer sa campagne d'un homme d'affaires soupçonné de fraudes avant de se faire qualifier par le sénateur de l'Illinois d'«avocate d'affaires siégeant au conseil d'administration de Wal-Mart».

M. Obama a continué sur sa lancée en accusant Mme Clinton de déformer systématiquement ses propos notamment à propos de récentes remarques sur le bilan de Ronald Reagan. «Je n'ai jamais rien dit à ce propos», a répliqué Mme Clinton. «Votre mari, si», a répondu agacé et visiblement en colère M. Obama. «C'est moi qui suis devant vous pas lui», a dit sur le même ton Mme Clinton.

«Est-ce qu'il y a trois personnes dans ce débat ou seulement deux», a demandé, interloqué, John Edwards.

Mais les deux rivaux ont continué à s'empoigner. Mme Clinton qui a voté en 2002 l'autorisation de la guerre en Irak -ce que lui reproche M. Obama- a rappelé que le jeune sénateur de l'Illinois (qui ne siégeait pas au Sénat en 2002) avait prononcé un «grand discours» contre la guerre en 2002. Mais, a-t-elle aussitôt ajouté, «l'année suivante vous avez dit à des journalistes que vous étiez d'accord avec le président (George W.Bush) et sa conduite de la guerre». «Depuis que vous êtes sénateur vous votez année après année les crédits pour la guerre», a-t-elle souligné.

Ce débat était le dernier échange entre les candidats démocrates avant les primaires de Caroline du Sud prévues samedi.

Source: SDA/ATS

[Blackcorduroy]

affligeant ! la quete du pouvoir est vraiment aveugle !

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Combien de fois George W. Bush a-t-il menti sur l'Irak?

Deux organisations américaines indépendantes, le Center for public integrity et le Fund for independence in journalism, ont rendu public mercredi une étude intitulée «faux prétextes» compilant les fausses déclarations du président Bush et de ses proches collaborateurs entre 2001 et 2003 sur le danger que représentait l'Irak.

«Le président Bush et sept hauts responsables de l'administration, dont le vice-président Dick Cheney, la conseillère à la sécurité nationale Condoleezza Rice, et le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld ont fait au moins 935 fausses déclarations dans les deux années après le 11 septembre 2001 sur la menace que présentait l'Irak de Saddam Hussein pour la sécurité nationale», écrivent les auteurs qui ont passé au crible des centaines d'interventions publiques de hauts responsables du gouvernement.

Pendant les deux années précédant le début de l'intervention américaine en Irak, en mars 2003, «à 532 reprises (discours, conférences de presse, interviews, etc.), Bush et le secrétaire d'Etat Colin Powell, le secrétaire à la Défense adjoint Paul Wolfowitz et les porte-parole de la Maison Blanche Ari Fleisher et Scott McClellan ont affirmé de manière erronée que l'Irak avait des armes de destructions massives (ou qu'ils essayaient d'en produire ou d'en obtenir) et des liens avec Al Qaida, ou les deux», écrivent les auteurs.

Saul Loeb AFP

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Le «New York Times» soutient Hillary Clinton et John McCain

Le «New York Times» a fait son choix. Le prestigieux journal a apporté jeudi son soutien aux candidatures de la démocrate Hillary Clinton et du républicain John McCain.

A propos des démocrates, le quotidien américain explique que les premières primaires organisées dans le pays ont fait émerger deux candidats de grande valeur: la sénatrice de New York et son principal rival, le sénateur de l'Illinois Barack Obama. Le journal a tranché en faveur de l'ex-First Lady en raison de son expérience.

«Très impressionnés»

«En entendant ses prises de position sur la présidence, ses projets et ses réponses aux grands problèmes de l'Amérique, nous sommes très impressionnés par l'étendue de ses connaissances, par la force de son intelligence, et par l'ampleur de, oui, son expérience», explique le journal.

«Alors que les démocrates ont désormais les yeux tournés vers les primaires dans les grands Etats le 5 février, le comité éditorial du «Times» leur recommande fortement de désigner Hillary Clinton comme leur candidate pour l'élection présidentielle de 2008».

La compétition est pour l'instant serrée entre l'épouse de Bill Clinton et Obama, qui ambitionne de devenir le premier président noir des Etats-Unis. L'ancien sénateur de Caroline du Nord John Edwards est troisième.

Importants désaccords

Quant aux républicains, le «Times» explique avoir d'importants désaccords avec l'ensemble des candidats mais précise que son choix s'est aisément porté sur le sénateur de l'Arizona.

«Le sénateur de l'Arizona John McCain est le seul républicain à promettre de mettre fin à la façon de gouverner de George W. Bush (...) Ayant par le passé travaillé avec l'autre bord pour développer des politiques bipartisanes saines, il offrirait un choix à un plus grand nombre d'Américains que tout le reste des Républicains», estime le journal.

Le «Times» ajoute que McCain a montré qu'il savait rester ferme sur ses principes, qu'il a plaidé très tôt pour la lutte contre le réchauffement climatique et qu'il a été l'une des premières figures du camp républicain à critiquer la conduite de la guerre en Irak.

Source: SDA/ATS

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Caroline du Sud : Barack Obama remporte une large victoire

Après dépouillement de la quasi totalité des suffrages, le sénateur de l'Illinois a obtenu 55% des voix contre 27% pour Hillary Clinton



Barack Obama s'est relancé, samedi 26 janvier, dans la course à l'investiture démocrate en devançant sa rivale Hillary Clinton lors de la primaire de Caroline du Sud, à dix jours du grand test du "Super Tuesday" où 22 Etats américains sur 50 se rendront aux urnes.
Le candidat de l'Illinois a devancé l'ancienne "first lady" et l'ex sénateur John Edwards, pourtant natif de Caroline du Sud et consacré il y a quatre ans dans ce même Etat par les électeurs démocrates.

55% des suffrages

Après dépouillement de la quasi totalité des bulletins de vote, Barack Obama l'emporterait avec 55% des suffrages devant Hillary Clinton à 27%, John Edwards fermant la marche avec 18%.
Près d'un demi-million de sympathisants ont voté samedi, établissant un nouveau record de participation à une primaire démocrate en Caroline du Sud.
La victoire était impérative pour l'homme qui avait créé la surprise en s'imposant le 3 janvier lors des caucus de l'Iowa. Très populaire en Caroline du Sud où l'électorat noir lui a semble-t-il accordé toute sa confiance, Barack Obama se devait de rebondir après les succès enregistrés dans le Nevada et dans le New Hampshire par Hillary Clinton.
Selon des sondages réalisés par l'Associated Press, plus de la moitié des électeurs démocrates étaient noirs et 80% d'entre eux auraient jeté leur dévolu sur le sénateur de l'Illinois qui nourrit l'ambition de devenir le premier président afro-américain de l'histoire des Etats-Unis.
Barack Obama aurait séduit un quart des électeurs blancs, selon les mêmes sources, ses deux rivaux se partageant le reste des suffrages de samedi.
"Le choix de cette élection ne se fait pas selon les genres, les religions ou les régions. Il ne s'agit pas des riches contre les pauvres, des jeunes contre les vieux ou des noirs contre les blancs", a lancé le candidat victorieux devant une foule de sympathisants qui scandaient "La race n'a pas d'importance".

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McCain gagne, Rudy Giuliani se prépare à partir

Le républicain Rudy Giuliani, qui avait misé tous ses espoirs présidentiels sur la primaire de Floride pour ne finir que troisième, se préparait mardi à jeter l'éponge.



Il a décidé de soutenir son rival et néanmoins ami, le sénateur John McCain, lors de la primaire de Californie mercredi.

L'ancien maire de New York n'a pas clairement annoncé son retrait de la compétition, mais lorsqu'il a pris la parole, cela ressemblait davantage à un discours d'adieu qu'à un discours combattif.

Giuliani a terminé à bonne distance du vainqueur McCain et du deuxième Romney. Des responsables républicains ont annoncé que Giuliani apporterait son soutien à McCain mercredi en Californie. Ces responsables s'exprimaient sous le couvert de l'anonymat avant que l'annonce de cet accord ne soit faite publiquement.

Source: AP

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USA 2008 : Obama parle aux Français

Qu'Obama soit le chouchou des Français n'est plus un scoop. Du coup, chaque média y va de sa couverture. C'est le phénomène de cette élection américaine. Hormis lui, et peut-être les Clinton et leurs relents de monicagate, aucun candidat ne parvient à retenir l'attention du lectorat français.

Paraissent coup du soup, une interview réalisée par Laurence Haïm pour le compte de Canal+ qui est tombée sous le charme, c'est peu dire, du candidat, mix-between de Kennedy et de Luther King aux yeux de ses fans. Et une autre réalisée pour le compte de Paris Match réalisée par Régis Le Sommier dans laquelle Barack confesse son admiration pour Nicolas Sarkozy. Propos diplomatiques ou pas, voilà qui va déboussoler plus d'un de ses fans hexagonaux...