Dans l’entourage de la ministre de la Culture Christine Albanel, on explique que le rejet du texte est le résultat d’une « commedia dell’arte pathétique », un véritable « piège » mis en place par l’opposition socialiste pour faire échouer l’adoption de la loi Création et Internet par l’Assemblée Nationale. « 15 socialistes se sont planqués dans un couloir et ont débarqué au dernier moment dans l’hémicycle, en surnombre. Il n’y a pas eu de défection du côté de la majorité, assure-t-on, et les socialistes sont bien conscients du côté pitoyable de la manœuvre ».
Et après ? « Le texte va repartir en navette à partir de la rentrée parlementaire, le 27 avril, poursuit-on dans l’entourage de Christine Albanel. D’abord au sénat où l’on espère qu’une journée suffira puis à l’Assemblée Nationale où ce sera plus long et compliqué ». Outre la difficulté de s’insérer à nouveau dans le très embouteillé calendrier parlementaire, le gouvernement devra donc affronter un nouveau débat à l’Assemblée dont il se serait bien passé. « L’effet médiatique est désastreux, reconnaît-on, ça va prendre plus de temps que prévu mais on continue ».
Samoa a écrit :Hadopi : « Retour le 27 avril », selon le ministère de la CultureDans l’entourage de la ministre de la Culture Christine Albanel, on explique que le rejet du texte est le résultat d’une « commedia dell’arte pathétique », un véritable « piège » mis en place par l’opposition socialiste pour faire échouer l’adoption de la loi Création et Internet par l’Assemblée Nationale. « 15 socialistes se sont planqués dans un couloir et ont débarqué au dernier moment dans l’hémicycle, en surnombre. Il n’y a pas eu de défection du côté de la majorité, assure-t-on, et les socialistes sont bien conscients du côté pitoyable de la manœuvre ».
Raoul a écrit :http://www.rue89.com/2009/04/13/lump-ecarte-une-loi-sur-linceste-pour-faire-revoter-hadopi
L'ire présidentielle a été telle après le rejet jeudi du projet de loi Hadopi, qu'il a été fait place nette au plus vite dans un calendrier parlementaire surchargé pour le faire revoter. Et c'est Jean-François Copé, président du groupe UMP, qui a tranché : il a « proposé de renoncer au texte sur l'inceste qui était prévu dans la semaine d'initiative parlementaire, à partir du 28 avril ».
Avec Massilia Sound System, chaque fois qu’on vend un CD, je gagne 15 centimes d’euros, alors quand on en vend 30 000 je vous laisse faire le compte. Mes morceaux je peux les donner, c’est pas avec ça que je mange ! Mais Universal, Carrefour, la Fnac eux ils mangent avec ça. Nous on se fait baiser, on a dû trouver d’autres choses pour vivre que les ventes de disque. Nous on fait des concerts
Les adeptes du téléchargement illégal sont aussi les meilleurs clients en ligne pour la musique, révèle une étude.
«Les personnes qui téléchargent gratuitement de la musique achètent 10 fois plus de musique sur internet que les personnes qui ne téléchargent pas de musique gratuite», a déclaré Audun Molde, un des responsables d’une étude réalisée en Norvège.
La notion de téléchargement gratuit regroupe à la fois les téléchargements légaux, musique mise en ligne à titre gracieux, et les téléchargements illégaux via des plates-formes de poste-à-poste (P2P). Les jeunes téléchargeant de la musique gratuite ont aussi acheté de la musique en ligne 75 fois sur une période de six mois, contre seulement sept fois pour ceux qui ne téléchargent pas de musique gratuite, ajoute l’étude.
«Cela démontre qu’il existe une réelle volonté de payer la musique pour peu que celle-ci soit facilement disponible. L’industrie musicale doit utiliser les nouveaux médias plutôt que de lutter contre», plaide A. Molde. Dans l’ensemble de la population sondée, ceux qui téléchargent de la musique gratuite ont aussi acheté en moyenne un peu plus de CD (3,2) en six mois que ceux qui ne téléchargent pas de musique gratuite (2,9).
(afp)
Son avis, il l'a adressé par courriel, le 19 février, à sa députée du 17e arrondissement de Paris, Françoise de Panafieu. "Mes parents m'ont toujours appris que quand on n'est pas d'accord, plutôt que de critiquer, il faut agir", explique-t-il. Par quel enchaînement un simple courriel envoyé d'une adresse personnelle, peut-il conduire à un licenciement ? Un détour par le ministère de la culture, artisan de la loi dite Hadopi, s'impose.
En effet, le 4 mars, Jérôme Bourreau-Guggenheim "est convoqué par Arnaud Bosom, président de eTF1 qui s'occupe des activités numériques de la Une". "Et là, raconte M. Bourreau-Guggenheim, il me lit le mail mot à mot ! Et me dit qu'il ne peut pas laisser passer ça, que je n'ai pas le droit d'avoir cette opinion. Mais moi, je ne me suis pas écrasé, mon opinion est libre, et surtout je l'avais exprimée à titre privé dans une correspondance privée !"
Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 6 invité(s)