Le forum francophone des fans de Pearl Jam

Je trouve ce Gigaton très homogène et cohérant, c'est sa force, la prod, le son doivent y être pour beaucoup. Tous les morceaux tiennent la route. On a l'impression qu'ils l'ont bossé et se sont faits plaisir. Je le mets au même niveau que Riot Act. Les 6 premiers albums restent indétronables, sûrement dû à la nostalgie, Binaural en éjectant Evacuation et God's Dice pourrait parfois être mon album préféré, donc... Don't touch.
Dans Backspacer, il y a Amongst the wave que j'aime beaucoup à force de l'avoir écouté. Le reste, ce n'est que des faces B correctes. Lightning Bold, la fin est naze à part Yellow Moon et encore il lui manque quelque chose. Jusqu'à Pundulum c'était plutôt pas mal.
Avocado, il y avait un super potentiel, de supers trucs,... Et toujours le pourquoi du comment ils éjectent de supers morceaux... Cold Confession, Of The Earth et Let It Ride!? Après ça faisait beaucoup de copier coller, cf Inside Job pourtant un superbe morceau mais là fin n'est pas digne du début.
Concernant ce Gigaton,
J'adore Who Ever Said qui semble directement venue de la repèt... J'ai encore du mal à y voir le fil conducteur mais justement j'adore.
SBWM, peut être l'une de celle que j'aime le moins... Un côté Hichhicker que j'aime bien sur Lost Dogs mais pas sur album. J'aime bien les lalala. Pourtant j'aime bien l'écouter. Bizarre, avec celle là, je ne sais pas encore où me situer.
Dance, à part le son qui brille trop et les "machines" au début, superbe compo, c'est peut être celle que j'ai le plus envie d'entendre en live. On voit bien l'implication de chacun, c'est cool.
Quick escape. Ça envoi du pâté, avec les chœurs, le solo, VS n'est pas loin. Top 3, digne de la grande époque. La fin ou tout explose, j'adore !
Alright. Un côté Gone en bien mieux.
Seven O’clock, une de mes préférées, un air de Light Years, de No Code... Je n'aurai pas cru redire ça un jour... Du Setting Forth à la fin. Une grosse tuerrie. Top 3, digne de la grande époque.
Never Destination, premiere baisse de régime, un morceau qui s'approche du style que je n'aime pas chez PJ, style Get Right, Big Wave et ici un fort air de Supersonic. La petite touche à la The Who. Ça fairait un bon générique des Experts. Le morceau reste sympa.
Take The Long Way, pas encore tout saisi, un côté Soundgarden, c'est pas mal.
Buckle up, Around The Bend à la sauce Brad, rien de révolutionnaire mais c'est mignon, c'est frais...
Comes then goesSympa.
Redrograde, j'adore, un mix de Long Road avec Hard Sun. Top 3, digne de la grande époque. Certains la comparent à Sirens, rien à voir.
River Cross, très chouette, mais je m'attendais à encore mieux. J'aime bien les arrangements des gars mais ça casse la fragilté du truc.

Et donc comme Riot Act, ça me fait 3 ou 4 grosses tuerries : Can't Keep, Bushleaguer/You Are et All Or None, avec après de bons, voir très bons morceaux suiveurs.




Seven O'Clock 9/10
Retrograde 9/10
Quick Escape 9/10
River Cross 8/10
Who Ever Said 8/10

Dance of the Clairvoyants 7/10
Alright 6.5/10
Comes Then Goes 6.5/10

Superblood wolfmoon 6/10
Buckle Up 6/10
Take The Long Way 6/10

Never Destination 5.5/10



No Code 10/10
Vitalogy 10/10
Vs 10/10
Ten 10/10
Binaural 9,9/10
Yield 9,5/10
Gigaton 8,5/10
Riot Act 8,5/10
Avocado 7,5/10
Backspacer 6/10
Lightning Bold 7/10 et 2/10

vedder de poche a écrit :Ma chronique

http://www.pozzo-live.com/review-pearl- ... ge-releve/

on saluera les chœurs féminins surprenants et réussis sur « Take the Long Way »

Tu veux dire que Matt chante comme une gonzesse !?

Backing Vocals: Matt Cameron & Meagan Grandall
https://genius.com/Pearl-jam-take-the-long-way-lyrics

Ouf réécouté une fois c’est plein de morceaux pour aller chercher des bières voire un sandwich sur river cross, je crois que j’ai jamais rien entendu d’aussi degueulasse et kitch, mon dieu y a des gens qui criaient au scandale pour Sirens ? Où êtes-vous qu’on rigole sur la performance de Cameron Phil Collins

Vedder est en passe de chanter aussi bien qu’Anthony Kiedis

strummer a écrit :Ouf réécouté une fois c’est plein de morceaux pour aller chercher des bières voire un sandwich sur river cross, je crois que j’ai jamais rien entendu d’aussi degueulasse et kitch, mon dieu y a des gens qui criaient au scandale pour Sirens ? Où êtes-vous qu’on rigole sur la performance de Cameron Phil Collins

Vedder est en passe de chanter aussi bien qu’Anthony Kiedis

ça fait quand même plus longtemps que Kiedis chante mal, je dirais 1983...

Vedder chante moins bien depuis 2013

Suffit découter les boots jusqu'à 2012 et ceux d'après...

BEN.HYPE a écrit :
ça fait quand même plus longtemps que Kiedis chante mal, je dirais 1983...

clairement

Alors que notre bon vieux Eddie, il suffirait qu'il arrête de fumer et boive un peu moins...

De l'artwork, on en parle ?

D'abord, la pochette. Elle donne l'impression d'être chromé du moins le glacier, cascades et mer. On ne s'en rend pas compte sur les photos devant nos écrans, mais c'est flagrant entre les mains.
Au sujet de la photo en elle-même: https://paulnicklen.com/fineart/ice-waterfall/
Qui n'a pas encore trouvé Nordaustlandet sur google map ?

La photo intérieure de la pochette maintenant, celle du groupe qui joue, en montage NB/couleur. On joue à 'Le lynx' ? Je commence:
Un oiseau sur le pupitre de EV.
2 chaises du spectrum.
Le logo GT (du studio d'enregistrement) sur un ampli. Un autre avec un triangle blanc (Yield ou simple reflet ?).
Logo gigaton sur la grosse caisse de Matt.
Skull sur le sweet de Matt. Quel groupe déjà ?
Les autocollants (entre Stone et Mike) roskilde festival et surtout de CC qui semble être mis en évidence, en surimpression.

Le livret, qui sent encore la peinture fraîche. On retrouve le chrome. De bellissimes photos et toujours les crédits manuscrits pour chaque titre. Pas fan de la typo pour les paroles qui rend certaines lettres difficiles à lire.

2 disques microsillon, made in UE. 4 titres par face, avec des inscriptions sur chacune:
A: This one took a while (on est d'accord)
B: Eat your veggies (j'ai pourtant fini mes épinards !?)
C: 86-45-2020! (anit-trump de ce que j'ai compris)
D: un simple (trop à mon goût) "In The Midst Of The 6th" (extinction de masse ?)

Le concept est très soigné, comme souvent, pleinement adapté au vinyle. Bref, j'adore !

dvi2702 a écrit :
C: 86-45-2020! (anit-trump de ce que j'ai compris)
D: un simple (trop à mon goût) "In The Midst Of The 6th" (extinction de masse ?)

ouaip, https://fr.wikipedia.org/wiki/Extinctio ... oc%C3%A8ne

Pour 86, il semble avoir plusieurs théories concernant l'origine de l'expression, mais cela signifie s'en débarasser, le faire taire, le mettre dehors. Trump est, évidemment, le 45e président des USA.

Denis a écrit :s'en débarasser

Mmmmh... Je vois que le -19 alors pour ça.

Oui moi aussi j'adore quand ils tripent sur l'artwork (style yield) avec des messages secrets et tout ça. Moi j'ai "is this you?" En face d du vinyl.
Je trouve la pochette et le livret magnifique.
D'ailleurs sur le vinyl la photo est légèrement plus grande que le cd. Et puis ce demi logo évocateur sur la tranche...

J'ai l'impression d'être roulé dans la farine avec cet album, au départ je n'attendais vraiment rien ayant fait mon deuil de PJ depuis trois albums déjà...
Mais la curiosité est un vilain défaut (parfois) et cette pochette et ce design me plait...Donc je me persuade qu'ils ont peut être entendu une partie de leurs auditeurs qui même sous couvert d'evolution ne perdent pas l'esprit grunge, experimental emprunt de rock vintage et de sonorités toutes aussi jouissive sublimé par un Vedder rageur, surfeur et fou...

Donc je croise les doigts et découvre le premier single Dance machin, que dire ce son , cette prod soit disant innovante et avant-guardiste me détruit les tympans, mais qu'est ce que celà vient foutre là.... 2/10
Bref sur cette déception que j'encaisse bien finalement puisque Sirens m'avait déjà tellement mis a genou je me dis qu'il y aura un second single, super blood ok, mais ou est le blood ? rock popesque pas mauvais mais pas bon non plus, ça fait aller bonne face B....5/10

Là je me dis que la partie est terminée....ça me demande même un effort à vouloir chercher a écouter la suite....sort l'album un peu en avance (chut) donc.... j’écoute, je me dis que je zapperai les deux précités pour me concentrer sur les autres titres...

Ah !? L'intro est bien quoi que courte, j'aime bien l'ambiance qu'elle met mais elle trop courte bordel pas le temps de s'enivrer ni de se mettre dans l'ambiance d'un changement... climatique...

Who Ever Said : Démarre avec cette basse, brut, etc...plutôt bon début, rock garage, je souffle un peu et semble prendre un peu de plaisir, plutôt bon titre sur les premières impressions, ça s'effiloche un peu maintenant, malheureusement on est loin de l'entame d'un Last exit par exemple mais c'est pas mal le pont calme casse un peu le truc et l’énergie au milieu.... 6/10

Je passe les deux singles donc et voilà :

Quick Escape : Ah ! Gros groove de basse qui me fait penser direct a Faith No More, son rock n roll un peu degueux , experimental et assez barré, le refrain n'est pas trop mielleux , le pont est terrible avant le troisième couplet, dommage trop court ce passage....La fin , le solo de Mike, cette basse et batterie folle je dis oui !!! Enfin j'ai envie de dire !!! 8/10

Alright : début étrange pour du PJ avec encore ces claviers dont on ne se débarrassera pas mais j'aime bien, expérimental, plutôt planant comme une musique de film , les toms de Matt, it's alright for me, j'aime bien et me laisse encore entrainer, le morceau est juste long comme il faut. 7/10

Seven O’clock : le voilà le single qu'ils auraient du balancer, trés springsteenien d'emblée, le groove est entraînant et le chant bien senti avec ce coté un peu dark qui vient en contraste avec ce groove, trop de clavier encore malheureusement, purée plus de grattes s'il vous plait ! j'aime beaucoup l'evolution du morceau au 3/4 et la fin typique à la Into The Wild me va très bien, les hi hi de Vedder sans que ça soit cliché maintenant sont bien venus ! Le titre de l'album number one pour moi ! 8/10

Never Destination : ça démarre plutôt bien avec une couleur très emprunte aux Who . Un pont très soundgardennien. Un morceau Rock N Roll mais pas transcendant non plus, on fait vite le tour, ça fait un peu aller faut qu'on balance un truc Rock N Roll un peu rageur histoire qu'on montre qu'on en a encore sous le coude. On est tellement loin d'un porch, d'un lukin, d'un blood...tellement. 5/10

Take The Long Way : Encore un truc Soundgardennien, c'est pas mal non plus, j'aime beaucoup les breaks et la construction, moins le chant qui calme trop le truc sur les refrains et les ponts dommage.Un solo de Mike encore pas mal ... 6/10

Buckle Up : Tournerie experimental acoustico chelou, j'aime bien, c'est décalé, original, je distingue pas bien mais il y a comme des instru a vent à un moment , ça apporte une folie sympathique sur ce passage, pas sure cependant que se soit un morceau pour un album, une bonne face B. 5.5/10

Comes Then Goes : Gros son de folk ricaine dans toute sa splendeur, couleur emprunte encore de Soundgarden , j'aime bien , pas révolutionnaire du tout mais on se voit aux states quand on ecoute ça, un peu sur la route 66, ça fait voyager...Un goût de déjà trop entendu, effet de tournée solo de Vedder sans doute. 6/10

Retrograde : je sais pas quoi penser de ce morceau, la compo est bien, des relants encore emprunt a soundgarden dans les guitares, l'esprit du morceau est bien mais l'envolé sur le refrain me fait un peu trop penser a ...mais quellle horreur ...Sirens....sauf que les arrangements et le son est mieux, la fin a la Into the Wild rattrape le truc 6/10

River Cross : J'aime beaucoup la version solo live de Vedder, je l’apprécie ici aussi avec ces arrangements 8/10

Ah bah c'est fini, ça n'a pas été spécialement long dans l'ensemble le son est mieux que les dernières productions, très arrangés (trop ? certainement, un peu édulcorée ). Bon clairement ce n'est pas un grand disque pour moi mais rattrape un peu la loose des derniers albums, je le place derrière Riot Act mes préférés seront toujours Vitalogy, No Code , Vs, Yield , Ten et Binaural.

Tiens je retourne a Fugazi et Mudhoney en attendant avec impatience le Coriky de Sieur Ian MacKaye !

fredbab a écrit :Seven O’clock : le voilà le single qu'ils auraient du balancer

100 fois oui, mais 6:14 min..

ward littel a écrit :

fredbab a écrit :Seven O’clock : le voilà le single qu'ils auraient du balancer

100 fois oui, mais 6:14 min..

https://drive.google.com/file/d/17GV86auV8YMtIRGXINAGEfP7709ihkV3/view?usp=drivesdk
Voici la version single

Envoyé depuis mon Minitel

ward littel a écrit :

fredbab a écrit :Seven O’clock : le voilà le single qu'ils auraient du balancer

100 fois oui, mais 6:14 min..

+1. Ma préférée sur l'album.

masterofmullets a écrit :

ward littel a écrit :

fredbab a écrit :Seven O’clock : le voilà le single qu'ils auraient du balancer

100 fois oui, mais 6:14 min..

https://drive.google.com/file/d/17GV86auV8YMtIRGXINAGEfP7709ihkV3/view?usp=drivesdk
Voici la version single

Envoyé depuis mon Minitel

Intéréssant même s'il manque les Hiiiii Hiiiii Heeeyyy Heeeyyy final que je kiffe.

C'est quoi cette version? Un montage d'un fan? Edition japonaise (dans ma jeunesse, les japonais avaient toujours 1 ou 2 chansons en plus sur les albums - Face B ou Remix/Radio Edit - De mémoire, pas avec Pearl Jam).

C'est un montage fait par moi

masterofmullets a écrit :C'est un montage fait par moi

Au top. Bien joué.

Allez je me lance après quelques écoutes (au casque, à fond dans mon salon / à ne faire qu'écouter, en faisant autre chose) :

Autant j'accroche bien les chansons jusque Take the long way autant j'ai plus de mal après avec la fin de l'album sauf Retrograde.

J'ai adoré DOTC (effet premier single ?) et du coup je suis un peu déçu que ça reste un ovni par rapport au reste de l'album.

Plus qu'à espérer le tour Europe de cet été sera maintenu pour enfin les revoir et découvrir ces nouveaux titres en live : mon dernier concert était Paris 2006 et j'ai mes places pour Lollapaloozaa Paris (à défaut d'aller à une date en salle).

Bref, fan je suis .... fan je resterais !!

Bon confinement à toutes et tous : stay safe & stay home

Lors de ma première écoute du single de « Dance Of The Clairvoyants », mes oreilles ont saigné en entendant la voix de Vedder. Il me semblait que l’année passée, lors de ses concerts solos, il n’avait pas cette voix éreintée, forcée et limitée. Cette déception a évincé la partie instrumentale du morceau. J’y ai prêté plus d’attention après avoir écouté la version live du cover band « Black Circle ». Et depuis, je trouve que ce morceau sort de la discographie de Pearl Jam dans le bon sens du terme. Ils ont mis dans une marmite leurs ingrédients personnels, ils ont mélangé (leur instrument), fait mijoter sans faire cramer, le tout surveillé par un nouveau chef (Josh Evans). Du coup, j’ai commandé le vinyle de ce single (sans aucune face B, radin).

Pour l’album Gigaton, je me suis dit que ça irait plus vite d’aller le chercher chez un disquaire, ou pire dans un Mediamarkt, vu les délais de livraison du ten club (remember Ukulele songs et ses mois de retard). C’était sans compter sans ce putain de coronavirus. Une semaine avant la sortie officielle, en plein confinement, magasins fermés, je me rabats sur le store en ligne de Mediamarkt, je sais que c’est moche mais il y a pire (Amazon). Le jour de la sortie, rien dans ma boîte aux lettres. Commande toujours en cours de traitement. Une semaine plus tard, toujours pas écouté cet album car toujours rien reçu. Le single en provenance du ten club m’est livré, je râle de ne pas avoir pris l’album en plus. J’annule chez Mediamarkt et je commande chez Fnac.be (c’est toujours aussi moche et plus cher mais il y en a en stock).
Lundi 6 avril, mon premier jour de congé depuis septembre dernier. Je taille quelques rosiers de mon jardin, pour être sûr de ne pas rater le passage du facteur. Vers midi, le facteur sort de sa camionnette avec un masque et des gants, me fait un signe et il dépose le colis à l’entrée de mon jardin. Je culpabilise, honteux de faire prendre des risques de contamination à ce type pour mon plaisir futile, je plaide coupable et cours vite à l’intérieur avec mon paquet, près de ma platine.

Je fais partie de ses vieux quarantenaires, qui apportent encore de l’importance aux objets. Sans être un collectionneur, j’aime avoir quelques objets geeks, lire des BD/comics papiers, feuiller le livret avant de glisser le CD dans le lecteur de ma bagnole. D’où mon émerveillement en découvrant la pochette du vinyle. La superbe photo se déploie sur les deux couvertures de la pochette, le glacier semble ressortir de l’eau et prend un aspect métallique. Le nouveau logo, qui me rappelle ce vieux dessin animé « la linea », est en relief. Je sors le premier disque et lance la première face.
Je suis en congé, les soucis du boulot sont effacés, la réalité des actualités attendra. Je prends le temps de l’écouter attentivement, en feuilletant le livret et en lisant les paroles au fur et à mesure, comme il y a 27 ans lors de la sortie de Vs.

Première face, rien à redire, la voix de Vedder est cohérente, même sur « Dance Of The Clairvoyants » elle ne me choque plus. L’intro de « Who Ever Said » me rappelle celle de « Once », vivement une version longue pendant que le groupe monte sur scène. « Superblood Wolfmoon », déjà entendu via son chouette clip, elle sonne comme une b-side mais sera surement un carton en live. Première claque avec « Quick Escape », Jeff s’est fait plaisir en écrivant sa ligne de basse. Le son et les effets de guitares sont géniaux.

Je retourne le disque, l’ambiance est doublement rompue avec « Alright », titre plus calme, mais à la compo différente et ses nouveaux sons (Jeff aux claviers). Suivi de « Seven O'Clock », encore des effets claviers inhabituels, les cris de Vedder me rappelle « Into The Wild », pas convaincu par celle-ci. « Never Destination » relance le rythme adult rock à la Who, pas mauvais mais du déjà entendu (niveau Lightning Bolt). Dès les premières secondes de « Take The Long Way », je reconnais la patte de Matt Cameron. Il a fait de bonne chanson (you are par exemple), mais celle-ci ne mérite pas sa place sur cet album, elle est du niveau Evacuation. On dirait que Vedder a voulu lui faire plaisir en la mettant sur Gigaton. C’est bourrin, bien joué à la batterie mais la mélodie est casse bonbon.

3e face, 3e ambiance, « Buckle Up », le vrai ovni de l’album, juste avant DOTC. La façon que Vedder place sa voix fait tout le morceau. Une compo originale de Stone Gossard. Tout droit sorti de la BO de Into The Wilde, « Comes Then Goes » me réconcilie avec la voix actuelle de Vedder (et de ses compos solos). Morceau acoustique, que l’on rêve d’avoir en preset. A l’opposé d’un mielleux Sirens. Le début de « Retrograde » sonne un peu trop « Backspacer » à mon gout. « River Cross », je n’arrive pas à retrouver la même émotion que lors de son interprétation au concert de l’année passée à Amsterdam.

Lors de cette première écoute, je n’ai pas été déçu, depuis je l’ai réécouté plusieurs fois. Je ne dirai pas que c’est leur meilleur album depuis longtemps. A partir de l’album Avocado, je trouve mon bonheur dans plusieurs morceaux mais pas dans l’album complet. Ce sera surement le cas pour celui-ci aussi. Cependant, je suis impatient de vivre les nouveaux morceaux en live, ce sera sans doute pour l’année prochaine. Putain de pandémie.