Chansons épiques, reprises de derrière les fagots, hommages aux autres artistes es présents à Werchter... La formation de Seattle a livré un concert exemplaire de trois heures ce samedi soir... Et c'est là qu'on reconnaît les grands. Contrairement à la plupart des groupes qui se concentrent essentiellement sur leur concert et livrent un set carré en festival sans se soucier du reste, Pearl Jam considère chaque date comme un événement unique, changeant sa setlist au gré de son instinct et introduisant des surprises dans son show en fonction du lieu où il joue, des rencontres réalisées en backstage ou de la programmation. Samedi, à Werchter, Pearl Jam a ainsi rendu hommage aux Pixies qui jouaient au même moment sous la chapiteau The Barn et invité Midlake sur deux morceaux (All Night et Rockin' In The Free World de Neil Young). Et que dire de son propre répertoire! Avec la foi du débutant et la maîtrise acquise, Pearl Jam fait claquer les guitares, alterne décharges d'adrénaline (Spin The Black Circle) et passages acoustiques enivrants (Sirens tiré du petit dernier Lightning Bolt). En 1991, des chansons comme Alive, Jeremy, Even Flow, Porch ou Why Go, toutes tirées de leur premier album "Ten", sonnaient comme des hymnes grunge reflétant parfaitement le malaise de la génération X. Plus de vingt ans plus tard, elles ont acquis le statut de classiques qui, par la grâce d'un groupe allergique au copié/collé, sont réinventés chaque soir. Merci les mecs pour nous avoir fait oublier la défaite des Diables Rouges...
Mookie Blaylock a écrit :review du magazine moustique:Chansons épiques, reprises de derrière les fagots, hommages aux autres artistes es présents à Werchter... La formation de Seattle a livré un concert exemplaire de trois heures ce samedi soir... Et c'est là qu'on reconnaît les grands. Contrairement à la plupart des groupes qui se concentrent essentiellement sur leur concert et livrent un set carré en festival sans se soucier du reste, Pearl Jam considère chaque date comme un événement unique, changeant sa setlist au gré de son instinct et introduisant des surprises dans son show en fonction du lieu où il joue, des rencontres réalisées en backstage ou de la programmation. Samedi, à Werchter, Pearl Jam a ainsi rendu hommage aux Pixies qui jouaient au même moment sous la chapiteau The Barn et invité Midlake sur deux morceaux (All Night et Rockin' In The Free World de Neil Young). Et que dire de son propre répertoire! Avec la foi du débutant et la maîtrise acquise, Pearl Jam fait claquer les guitares, alterne décharges d'adrénaline (Spin The Black Circle) et passages acoustiques enivrants (Sirens tiré du petit dernier Lightning Bolt). En 1991, des chansons comme Alive, Jeremy, Even Flow, Porch ou Why Go, toutes tirées de leur premier album "Ten", sonnaient comme des hymnes grunge reflétant parfaitement le malaise de la génération X. Plus de vingt ans plus tard, elles ont acquis le statut de classiques qui, par la grâce d'un groupe allergique au copié/collé, sont réinventés chaque soir. Merci les mecs pour nous avoir fait oublier la défaite des Diables Rouges...
Tremoskito a écrit :Belle review, passionnée comme il se doit, ça fait plaisir !
Le mag moustique c'est quoi, un fanzine, un webzine ?
Olikatie a écrit :URL de l'article: http://www.moustique.be/culture/festiva ... a-werchter
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