Ecoute intégrale des bootlegs 2000

[4cordes]

Une pause dans cette longue (fastidieuse ?) écoute, même si c'est un régal d'entendre #PJ en live (enfin, faut être fan quand même ).

Si vous ne savez pas quoi écouter, prenez 2h pour vous régaler avec ceci:

http://www.pearljambootlegs.org/modules ... D&ext.html





(bon, si vous n'avez pas 2h, préférez Footsteps et Of the girl pour les slows, Go, Brain of J et Sonic Reducer pour le son rock, et Daughter et Porch pour les impros)

[4cordes]

On repart... avec une virée à Houston, Texas

Soir 56: Houston 1 (le 14 octobre 2000)

C'est un bon concert, plutôt solide. La setlist est assez classique sur le 1er CD, où on retrouve tout de même Dissident, Nothing as it seems, et le combo MFC - Habit.
La fin du 1er set en très bonne, avec de belles versions de Black, dont le solo contient beaucoup d'effets de delay et Porch, pendant le lequel le solo de Mike est aussi inspiré, avec une dernière partie dans une ambiance apaisante.
Le 2e set est assez classique aussi, même si on retrouve Sleight of hand, Soon forget ou Last Kiss. Ce dernier morceau est précédé d'une impro assez réussie.
Un bon soir, donc, mais qui ne se classera pas parmi les meilleurs bootlegs, à cause d'un ensemble trop classique et pas assez de surprises...


Soir 57: Houston 2 (le 15 octobre 2000)

La setlist est bien plus intéressante que celle de la veille, et complète très bien le 1er soir.
Malgré la surprise Océans en intro (mais pas si planant que ça finalement...) et l'apparition de Red Mosquito ou d'un bon Faithfull, ce concert à Houston ne décolle vraiment qu'à partir de Not For you, peu avant le milieu de la soirée. Stone s'y montre particulièrement inspiré, comme plus tard sur Do the evolution: il est dans un bon soir pour les soli.
On retrouve ensuite une bonne version de Daughter, dans laquelle Ed fait bien monter l'ambiance. La setlist contient aussi Off he goes, Nothingman ou Parting ways pour le 1er set. Insignificance n'est pas une réussite par contre.
Le concert se termine avec Footsteps, puis une excellente version de Crazy Mary, où le solo final semble ne jamais vouloir se terminer... Yellow Ledbetter conclut la soirée, comme d'habitude.
Ce live vaut surtout pour sa setlist, il y a un bon choix des morceaux.
L'ensemble des 2 soirées à Houston constitue un aperçu plutôt intéressant de la tournée des gars de Seattle: les 2 setlist se complètent bien et le groupe joue assez bien. Peut être le meilleur duo de bootlegs en comparaison des autres villes où Pearl Jam a décidé de jouer 2 fois. Certains concerts sont meilleurs, mais les 2 lives pris en même temps donnent un ensemble homogène.

[4cordes]

Soir 58: Dallas (le 17 octobre)

Pas grand chose à signaler pour le début du concert. La version de Nothing as it seems est assez électrique, et à part ça il faut attendre le milieu de la soirée pour retrouver des versions notables: avec encore une belle version de Daughter, où Eddie improvise pendant 4 minutes dans une ambiance tripante. Et plus loin Stone fait un solo réussi sur un bon Brain of J.
Black est juste correct, de même que Porch, assez classique. Par contre Betterman se montre assez dynamique, avec une fin très électrique là aussi.
A noter que le son, sur le 2e CD notamment, est assez moyen, on a vu mieux sur beaucoup de bootlegs (notamment dans le leg 1 US, où le son des lives est souvent un régal).

C'est un live assez moyen, loin d'être parmi les meilleurs, malgré quelques surprises comme Rival, I got S***, Leaving here, Smile ou Brain of J dans la setlist...

[freddie vedder]

Merci de reprendre du service, c'est sympa de te lire !

[4cordes]

Soir 59: Lubbock, Texas (october 18th)

Mike a-t-il sorti sa Gibson 59, qu'il aime tant que le nombre magique est tatoué sur son bras ?
L'interprétation est assez classique pour le premier quart du concert, ça devient surtout intéressant à partir d'un bon Nothing as it seems. L'enchainement des titres Lukin' et Not for you est un bon moment aussi, avant encore une fois une belle version de Daughter: ambiance sympa avec les petits sons de guitares puis nouvelles incantations d'Eddie pour clore l'ensemble.
Le 2e set est le point fort de la soirée, avec d'abord un Hail Hail très réussi, puis l'inédit Everyday - un morceau très Sixties, qui n'est pas ce qu'Eddie a fait de mieux cette année - avant Black et un solo intéressant: le delay très court de la guitare de Mike a un effet spécial et la balade se termine avec le gimmick de chant, précédé d'un déluge sonore pour terminer le solo. Toujours au rayon tubes, le groupe joue ensuite Betterman, avec son tag Save it for later dans une fin très dynamique. Puis ce sont des versions plutôt classiques de Porch et Crazy Mary.

C'est un live sympathique à écouter, qui ne contient pas d'erreurs notables. C'est intéressant après le premier tiers, et surtout dans le 2e set: le groupe est plutôt en forme par moments. Pas dans le top pour autant.

[4cordes]

Soir 60: Albuquerque (le 20 octobre)

Le début de la soirée est juste convenable jusqu'à Nothing as it seems, qui est assez réussie encore une fois. On notera aussi l'apparition d'Off he goes, sympathique. La setlist représente d'ailleurs bien toutes les périodes, avec 4 morceaux de No Code (belle interprétation de In my tree notamment), 4 morceaux de Yield, idem pour Binaural ou Vs... seulement Black et Even flow pour Ten, mais il y a aussi State of love and trust et Yellow ledbetter pour les b sides de la première époque.
Avant le Encore Break, Black se termine encore avec le gimmick au chant, qui suit un solo avec beaucoup d'effets. Le groupe repart avec un Go plein d'énergie, avant un State of love and trust très speed et un bon solo sur Even Flow, où Mike est en forme et propose une ambiance tripante.

Un bootleg juste correct, avec une setlist qui ferait une bonne compil', avec toutes les époques de la décennie écoulée (on est presque au 10e anniversaire du 1er concert des musiciens de Seatlle). Loin d'être inoubliable quand même...

[4cordes]

Soir 61: Phoenix (le 21 octobre)

Le concert démarre bien, les premiers titres sont plutôt bien joués. Ce concert qui précède le 10e anniversaire de la première apparition de Mike, Stone, Jeff et Eddie ensemble en public (Eddie y fait en allusion en fin de concert) débute avec Long Road, et se poursuit avec des classiques de la tournée jusqu'au bel enchainement Lukin-rearviewmirror, très dynamiques.
Classique, à l'exception d'une apparition de Timeless Melody, qui est cependant moins réussie qu'à l'accoutumée (notamment en comparaison du leg 1 US). Betterman termine fort, après une longue note tenue par Ed: les 3 derniers morceaux du 1er set ont donc fait monter l'ambiance d'un cran.
A la reprise, Do the evolution est speed, avant I got S**** et une belle fin sur Crazy Mary avec le jeu en aller/retour rapides de Mike sur la partie solo finale.
Comme pour le 1er set, le concert se termine avec 3 morceaux réussis: un Baba O Riley très propre, avec un public qui chante fort, Soon Forget, et une très bonne version de Yellow Ledbetter. Les dernières notes de ce dernier sont un clin d'oeil à Eddie (l'autre, Van Halen) avec le riff d'Aint Talkin about Love puis un court taping final.

Un concert agréable, avec quelques moments forts, mais qui reste irrégulier dans l'ambiance. Le début et les fins de set sont vraiment intéressantes, mais il n'y a pas assez de ces "envolées" qui rendent certaines dates si formidables.

[4cordes]

Soir 62: concert des 10 ans à Las Vegas.

Il y a 10 ans tout juste, Eddie Vedder se cachait derrière ses cheveux et regardait ses pompes pour présenter Ten à un public encore restreint.
Maintenant, c'est cheveux plus courts qui frisent (avant le plus court encore en 2003), 6 albums à présenter pour une setlist bien plus longue et, surtout, qui varie vraiment chaque soir...
5 titres du 1er album ce soir à Las Vegas, et une setlist assez classique hormis une rareté et une grosse surprise.
Si ça démarre fort avec Corduroy précédé d'une version dynamique du riff d'Interstellar Overdrive, la première moitié du concert ne contient pas d'interprétations vraiment remaquables. Il faut attendre la fin du 1er set pour rencontrer des versions très rock de Lukin' et Rearviewmirror.
La soirée vaut le coup essentiellement pour sa 2e partie, dans laquelle le groupe joue avec beaucoup d'émotion une belle version de Crown of thorns, en hommage à Andy Woods qui chantait avant Eddie avec Jeff et Stone. Black est ensuite jouée de manière inédite, avec les notes de piano de Brendan O'Brien pour clore la balade après de beaux effets de guitare solo.
Beaucoup de reprises dans l'esprit sixties (can't help falling in love, Last Kiss) ou seventies (Baba o'Riley, alors qu'Interstellar Overdrive et Yellow Ledbetter - qui n'est pas une reprise d'Hendrix - sont jouées aussi ce soir là) sur la fin du concert, où Stone a son heure de gloire au chant sur Mankind (faut que tout le monde participe à la fête...).

Le live est assez bon, mais n'est pas parmi les meilleurs de la tournée. Ce bootleg est surtout valable pour le 2e set, qui contient de belles interprétations de l'inédit Crown of thorns et de Black. Quelques moments intéressants avec Rearviewmirror, l'intro du concert, ou les reprises, mais une première moitié de soirée trop commune...

[4cordes]

Soir 63: Los Angeles ( le 24 octobre)

Après Sometimes en intro, le début de concert est très rock avec 5 titres dont 4 bien réussi, mais un peu de raté sur Grievance.
Ca se calme un peu puis on retrouve notamment un bon enchainement Lukin-Not For you et une belle énergie à la fin de Betterman sur le tag Save it for later. Black se termine avec de beaux effets bruyants, avant Insignificance, Rearviewmirror et l'apparition de Parting ways pour clore le 1er set.
Le 2e set reprend avec un passage surprenant sur Do the evolution, où Stone (du moins, il me semble que c'est lui) se retrouve seul avec un chant aigu sur Ha-lle-lu-jah, effet assez amusant. Setlist un peu moins classique que la moyenne, avec plus tard l'apparition de U (version pas mémorable cependant), une fin tripante sur Crazy Mary, ou Soon Forget plutôt bien interprétée.

C'est un bon soir, dans lequel plusieurs passages sont bien joués, comme la première partie bien rock et quelques bonnes fins. Un des meilleurs bootlegs depuis plusieurs jours...

[4cordes]

Soir 64: San Diego (le 25 octobre)

On poursuit le trip californien près de chez Eddie, avec une setlist contenant quelques surprises: Rival, une bonne version de Pilate, qui était abandonnée depuis le leg européen, un excellent Immortality, et l'inédit Don't be shy interprété par Eddie en solo.
Avant cela cependant, le début de la soirée n'est pas terrible, malgré l'apparition de Long Road en intro. Il faut attendre le premier quart du concert pour avoir des morceaux intéressants. Mais rien de vraiment remarquable non plus, avant un enchainement Rearviewmirror, sur lequel le concert s'emballe jusqu'à la pause avec notamment Rival, Jeremy, Pilate, MFC et l'incontournable version allongée de Daughter, encore une fois très réussie avec ses guitares bizarres et des incantations d'Ed "Not supposed to be like this..."...
Le set se termine avec Soon Forget, qui apparait tôt pour une fois, une émotion qui passe bien sur Immortality, Insignificance et Go. Toute cette 2e moitié du premier set vaut vraiment l'écoute. Et ça ne se calme pas tout de suite, avec donc la reprise de Cat Stevens pour débuter le 2e set, puis In my tree (bonne version là aussi).
La prestation se termine avec Black, où Ed reprend le gimmick de chant avec la guitare, la sauce qui monte bien sur la fin de Parting ways, et le classique Yellow Ledbetter.

C'est un très bon soir, où Eddie est en forme et dans lequel la setlist est vraiment particulière. Il est vraiment dommage que ce live mette du temps à s'emballer, les 6 premiers morceaux sont trop moyens et il faut attendre la 10e chanson pour trouver que la prestation sorte de l'ordinaire, pour atteindre tout de même quelques beaux sommets. Un bootleg qui mérite qu'on s'y attarde finallement.

[4cordes]

Soir 65: Fresno, California (le 27 octobre)

Ca commence fort, le début est très rock avec Interstellar Overdrive / Corduroy puis 5 morceaux plein de disto (Breakerfall, Whipping, Hail hail, Animal...). C'est du bon, mais malheureusement le son est mal réglé ensuite sur les plus calmes Dissident et Nothing as it seems sur ce boot au niveau guitares. On retrouve le combo MFC-Habit avec beaucoup de bruit à la fin. Avant le plus rare I got s**** et une longue version de Daughter, passage tripant puis le tag Another brick in the wall...
C'est un peu moins remarquable ensuite. Le set se termine avec Black et Parting ways, jouée maintenant régulièrement sur ce leg 2 US.
Le 2e set a une setlist intéressante, avec Soon forget, Indifference et Footsteps, mais seul ce dernier titre sort vraiment du lot dans son interprétation. C'est une fin de soirée équilibrée avec aussi du gros rock (RVM, Do the evolution) et de l'entre deux (Betterman, Insignificance). Cependant je n'ai réellement apprécié que cette belle ballade par laquelle tout a commencé. Un vrai plaisir d'entendre Footsteps.

Ce live est plutôt bien, très rock au début, avec quelques bons moments ensuite, avec une belle setlist, mais ça reste trop irrégulier dans l'émotion et les interprétations pour se classer parmi les meilleurs bootlegs 2000.

[4cordes]

Pearl Jam sur la route #66, San Bernardino California. 28 10 00.
(Pearl Jam on the road, Neal is so crazy every night, Going to California to fly)

Le début est assez surprenant avec Rearviewmirror en intro, suivi de Go, Animal et State of love and trust. Ce sera plutôt rock ce soir... 1ère moitié assez classique, jusqu'à une bonne version de Light Years. Le pont de Daughter est toujours bien, Jeremy est sympa aussi.
Belle fin de set avec une des meilleures versions de la Man Trilogy de l'année: Leatherman et la fin de Betterman dégage de l'énergie et l'émotion passe bien sur Nothingman. Puis c'est le hard rock de Spin the black circle.
Breakerfall est jouée à la reprise avec une fin très rock aussi, comme l'interprêtation de Do the evolution, qui aurait pu clore le concert (de Rearviewmirror à Do the evolution, ça l'aurait fait), mais on aura encore le droit à Yellow Ledbetter. Le 2e set se distingue aussi par l'apparition de You et par une fin réussie sur Crazy Mary (belle guitare solo en aller/retour).

C'est un bon soir, l'ensemble sonne plutôt rock. Pas de grandes envolées, mais une performance solide. Une belle compil rock, avec peu de fausses notes.

[4cordes]

Soir 67: Sacremento (le 30 octobre)

Suite du trip californien avec un passage (court passage...) dans la capitale.

Encore une intro inhabituelle, avec un très bon Whipping qui lance un début de concert très rock. Quelques bonnes surprises ce soir, avec Tremor Christ, Immortality, Brain of J, ou la première de The kids are alright... La setlist vaut le coup.
On retrouve Daughter dans une version un peu différente, avec une impro d'Eddie et des tremolos à la guitare, avant l'apparition de Jeremy, de Light Years (voix un peu différente sur un passage), et surtout l'une des meilleures version d'Immortality: le solo est inspiré, les ambiances varient bien et il y a une bonne intensité sur la fin. Il manque juste de la présence à la batterie à la fin...
Do the evolution sonne bien rock, par contre le son n'est pas bien réparti sur Brain of J et cela gache l'écoute... Le premier set se termine sur le classique Rearviewmirror.
Ca sonne encore bien rock avec Breakerfall à la reprise, et la surprise du 2e set, après un Last kiss très moyen, est la reprise de The kids are alright. Le concert se termine sur une belle version de Yellow Ledbetter, où Mike reprend l'intro de Little Wing d'Hendrix. Gros bémol, 23 chansons en tout ce soir là, concert nettement raccourci (renseignement pris, il faisait un sale temps ce soir là, et peut être les 68 concerts de l'année commencent à peser ... ?)

C'est un bootleg intéressant, le groupe réalise une bonne performance avec une setlist sympa. A écouter pour quelques morceaux et pour l'ambiance rock de la soirée. Dommage que la soirée ait été raccourcie...

[4cordes]

Soir 68: San Francisco, Last night in California (Halloween 2000)

Dernier en soir en Californie, Etat le plus gâté de l'année 2000 avec 6 dates.
Release en intro, et du classique ensuite avec seulement à retenir une très bonne version de God's dice. Quelques bugs sur certains morceaux (Nothing as it seems, Wishlist, le début de Betterman...). On notera seulement de plus un bon In Hiding pour le 1er set, ainsi qu'un solo particulièrement intéressant sur Even Flow, avec une impro de Mike différente de d'habitude.
A part les 3 morceaux précédemment cités, on assiste à une première partie très moyenne.
Le 2e set s'emballe un peu plus, avec quelques surprises visuelles que vous ne retrouverez pas forcément à l'écoute: un couple Gore-Bush est invité sur scène pour Do the evolution et se fait tuer, ou presque (on entend "George Bush refuses to die" à la fin du morceau), et le groupe se déguise en Village People pour Yellow Ledbetter et le Baba o'riley final. La setlist devient plus intéressante avec un enchainement Once - Sleight of Hand - Soldier of Love - Crazy Mary - The kids are alright (dans une meilleure version que la veille). Quelques titres inhabituels, donc... On notera surtout la très bonne interprétation globale de Rearviewmirror, qui se termine dans un déluge sonore.

Live assez inégal, qui me deçoit un peu. Quelques bons moments avec God's dice, In hiding, Even Flow, Rearviewmirror ou Kids are alright, mais on peut se passer du reste: on trouve de meilleures versions sur plusieurs lives. Le groupe semble s'éclater sur le dernier tiers, ceux qui étaient sur place ont dû passer une bonne soirée entre les surprises scéniques et quelques moments de bravoure, mais ce bootleg n'est pas à classer parmi les meilleurs de la série 2000. "Pour fans exclusivement".

[4cordes]

Soir 69: Portland (le 2 novembre)

Un live sympathique, qui contient quelques classiques de la tournée. Sometimes en intro, Betterman qui se termine avec beaucoup d'intensité et de l'impro avec la voix de Eddie, le triptyque Untitled - MFC - Habit avec là aussi une fin intense où le rythme s'accélère au milieu des distorsions, un bon solo inspiré sur Even Flow avec différentes ambiances, et un Black réussi avec une longue note tenue au chant avant quelques "we belong..." par dessus le solo final.
Ed et son groupe sont en bonne forme.
Au rayon classiques, Porch fait son apparition pour clore le 1er set et Do the evolution est dynamique dans le 2e set. La setlist ne contient pas tellement de surprises à part Evacuation, un très bon Thin Air, Leatherman et une mpro qui précède un Rearviewmirror au finish très puissant, avec une impression de tonnerre à la batterie et sous les guitares électriques.

Pas de grandes surprises dans cette soirée, mais une bonne prestation qui est très représentative de cette tournée 2000. On n'en ressort pas la tête à l'envers, mais on apprécie.

[4cordes]

Soir 70: Boise (le 3 novembre)

On retrouve le symbole Ape Man sur la pochette, mais je trouve ce show plutôt moyen. Ca décolle un peu après quelques chansons avec Last Exit et un bon Tremor Christ, et on retrouve plus loin une bonne énergie sur I got sh**, avant Betterman qui commence par la romance et finit avec une belle énergie. Go, Even Flow et Jeremy sont assez classiques, ça casse pas la baraque... Par contre, le public est très en forme et motivé ce soir (ça peut expliquer le symbole Ape Man aposé sur le bootleg...), et cela donne notamment l'occasion à Eddie de faire des questions / réponses sur Daughter avant de dire et faire dire au public que c'est merveilleux, qu'il sent le merveilleux, qu'ils sont merveilleux... Version différente et assez sympatique du titre, donc, avec ce pont.
Le 2e set démarre avec la rare reprise Don't be shy, qu'on a plaisir à entendre, avant une version de Black trop moyenne (en dessous des standards de l'année). A part une fin intense sur Parting ways, pas grand chose d'autre à signaler dans le 2e set...

Un live moyen, qui aurait pu être beaucoup mieux. Le public est très présent, la setlist aurait pu donner de bons moments (Spin the black circle, Tremor Christ, I got sh**, Don't be shy et Parting Ways), mais la grande majorité des morceaux sont joués sans grande intensité et on retrouvera même quelques erreurs sur certains morceaux au chant ou aux guitares...

[4cordes]

Bon allez, j'en ai marre, j'arrête d'écouter tous ces lives. On s'arrête définitivement à 70.

[petitike]

Merci pour toutes ces reviews!!! Grâce à toi, j'ai écouté ou réécouté pas mal de concerts de cette super tournée Binaural, et notamment les legs US, sur lesquels je n'avais pas écouter grand chose à l'époque.

[freddie vedder]

y'en manque plus que 2 ! et je pense qu'ils sont assez bon !

[4cordes]

Face à la demande de la foule en délire, je vais donc clore cette seventies twology...

Soir 71: Seattle 1 (5e jour de novembre 2000, c'est la fin du siècle on a tout compris même les sherrifs, ceux qu'on achète on les distingue mal des bandits...)

Après un bon Long Road en intro, on a un début assez classique. Nothing as it seems est réussie et Daughter comprend différentes impros d'Eddie, et à part ça on attendra la 2e apparition de Crow of thorns avec une belle partie solo inspirée pour s'emballer vraiment. Belle ambiance aussi sur la version de Black qui suit, notamment sur la fin et grâce à la guitare de Mike. Le 1er set se termine sur un Rearviewmirror solide, avec un groupe en bonne forme.
Le 2e set est plus intéressant et apporte de l'originalité à cette soirée: Supergrass accompagne le groupe sur Timeless Melody (chanteur différent, donc), et Parting Ways est joué avec des instruments à cordes, ce qui permet d'entendre que Mme Cameron joue elle aussi de la musique.Yellow Ledbetter se termine par quelques notes du Little Wing d'Hendrix, c'est rock mais imprécis... Entre temps on a aussi eu le droit à Spin the black circle et Porch.

C'est une assez bonne soirée, le groupe est de retour à la maison et s'amuse sur le 2e set, très réussi, mais la 1ère moitié du concert est trop classique et les interprétations ne sont pas extraordinaires en général. Pour les fans, mais on trouvera de meilleurs lives, notamment celui du lendemain...