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Une perle de concert
Contrairement a ce qui a été écrit sur ce blog, je ne me suis pas perdu dans le ventre du Stade Olympic mais je me suis reste quelque jour de plus à Olympic park pour pouvoir assister au concert de Pearl Jam. Apres U2 dans un stade, Pearl Jam dans une salle me semblait tout à fait approprier pour mettre en perspective le tout. Au-delà de la perspective, c’est surtout des contrastes que j’ai vu. Ou plutôt un géant contraste. Le spectacle proposé ce samedi soir fut à l’opposé de ceux aperçu le week-end précédent. Par nature, un concert dans un stade est quelque chose de disproportionné tant d’un point de vue sonore et scénique que d’un point de vue humain. Et pour tenir une pareille « machine », pour pouvoir contenir un tel rouleau compresseur la mise en scène doit s’adapter gagnant en puissance ce qu’elle perd en finesse. Certes, prenons bonne note de cela. Cependant, il reste beaucoup de différences entre les deux concerts. Seul comparaison possible entre les deux concerts, le charisme de Bono et Eddie Vedder qui chacun avec leur style « mange » littéralement la scène. Justement parlons de style. Quand U2 fait tournée son show autour du culte de la personne de Bono, Pearl Jam donne une place égale à tous ses membres … et au public. Pour U2, le public est un instrument de glorification Bonoiste, pour Pearl Jam c’est un membre du groupe a part entière. Quand Bono fait monter quelqu’un sur scène, il s’en sert de marche pied pour son image. Quand Eddie Vedder fait monter quelqu’un sur scène, c’est elle la star et c’est pour apporter une énergie supplémentaire au show. U2 travail beaucoup son image. Son show est calibré et les faits est geste de chaque membre son prévu en avance (ce qui est très simple pour le bassiste puisque ça consiste a rester le plus près de la batterie le plus longtemps possible). Dans la crémerie d’en face, le chanteur apporte sa bouteille de vin sur scène, en fait profiter les premiers rangs et le guitariste s’arrête de joueur au milieu de chanson pour lancer des médiators. Musicalement, on regrettera que The Edge et Larry Mullen ne montre pas plus que ça de quoi ils sont capables avec leurs instruments. On peut cependant supposer que les guitaristes et batteur au label Pearl Jam dépasse le U2. Match nul au niveau des voix de Bono et Eddie. Et massacre, boucherie, tuerie, hécatombe, carnage au niveau des bassistes. Adam Clayton joue des partitions niveau 1er année de basse la ou Jeff Ament joue plus de note que tu n’as le temps d’en voir et d’en entendre. Et je ne vous parle même pas du charisme d’une huître asthmatique d’Adam comparé a l’énergie d’une puce sous extasie de Jeff.
Vous comprenez donc pourquoi je viens de rajouter Pearl Jam dans mon Hall of Fame. J’ai même un peu beaucoup honte de ne les y rajouter que maintenant et d’être passé à coté pendant tant d’années.
U2 dans un stade, c’est bien. Pearl Jam c’est mieux.