Neil Young

[Cinnamon Girl]

Cinnamon Girl / Cortez The Killer

[XWayne]

Je veux bien des fins de concert identiques ce soir et demain.

[nighthawk]

Je veux bien des fins de concert identiques ce soir et demain.

ah tu y vas aussi demain..??

[Rodeo]

XWayne in the membrane

XWayne in the brain !

[loupiotteloupiotte]

je veux cortez demain et à Berlin aussi!!!

[XWayne]

je veux cortez demain et à Berlin aussi!!!

C'est jouable, il nous a fait Like a Hurricane ce soir !

[mickael]

Bordel c'était bon! le son cristallin de la salle pendant la session accoustique!
Vivement ce soir, moi un petit Rockin' in a free world ne me déplairait pas

[loupiotteloupiotte]

je veux cortez demain et à Berlin aussi!!!

C'est jouable, il nous a fait Like a Hurricane ce soir !

Putain! cool le concert était bon hier soir?
je sens l'érection totale pour ce soir moi!...mode smiley!

[seb le grincheux]

il nous a fait Like a Hurricane ce soir !

Une de celles que j' attendais le + de voir

[XWayne]

je veux cortez demain et à Berlin aussi!!!

C'est jouable, il nous a fait Like a Hurricane ce soir !

Putain! cool le concert était bon hier soir?
je sens l'érection totale pour ce soir moi!...mode smiley!

J'étais en train d'écrire une belle review, quand mon PC a été rebooté de force pour installer sauvagement un patch de merde. Il doit y avoir des émules de Jérôme Kerviel par chez moi...

[seb le grincheux]

article LeMonde.fr sur le concert d' hier soir


"Difficile d'imaginer que l'homme qui vient d'offrir près de deux heures et demie de musique si intense sur la scène du Grand Rex, jeudi 14 février, a manqué de succomber à une rupture d'anévrisme en 2005. On sort ébloui, groggy, du premier des deux concerts que donne Neil Young dans le théâtre cinéma-parisien, uniques étapes françaises de sa mini-tournée européenne intitulée Continental Tour. Peu d'artistes de cette génération (62 ans en ce qui le concerne) sont capables de prendre autant de risques et de remettre leur titre en jeu devant un public qui se renouvelle à chacun de ses passages.


Au Grand Rex, le Canadien a rassemblé les deux faces de sa personnalité (la voix féminine et fêlée de la prairie canadienne et du Laurey Canyon californien, mais aussi le terroriste sonique dont le mouvement grunge a fait son parrain). Cette dualité quasi schizophrénique (Neil Young seul et paisible, puis accompagné et furieux) ramène exactement à un de ses chefs-d'oeuvre, l'album Rust Never Sleeps, qui, en pleine tornade punk (1978), lui avait permis d'échapper au cimetière des vieux hippies.

RUADES ÉLECTRIQUES

Elle fait aussi écho à l'esthétique d'un dernier album, le très réussi Chrome Dreams II, où Neil Young varie les styles et les humeurs, de la ballade rustique au larsen maîtrisé. Une impression d'inventaire renforcée par l'aspect composite du trio qui l'accompagne : Ben Keith (pedal steel, claviers, guitares) était membre des Stray Gators, qui ont enregistré Harvest (1972) ; le bassiste Rick Rosas a participé à l'héroïque tournée Bluenotes de 1988. Quant au batteur Ralph Molina, il est le seul rescapé du groupe historique de Neil Young, Crazy Horse, avec ses fûts toujours surmontés d'un drapeau pirate.

Place d'abord aux ballades. Sept guitares et un banjo sont disposés en cercle sur une scène qui a envahi toute la profondeur en absorbant les coulisses. Elle tient à la fois du studio de répétition, de l'atelier d'artistes et du joyeux foutoir avec ses lettres de chrome cloutées et sa statue d'Indien en bois brut. Dès From Hank To Hendrix, la voix immaculée, l'harmonica et la guitare affirment leur présence, captivent tous les sens. Et le choix du répertoire contente tout le monde : trois titres d'Harvest, mais aussi des raretés (Ambulance Blues ou Journey Through The Past, jouée sur un piano de bastringue, prétexte à une évocation de sa grand-mère qui travaillait à l'entrée d'une mine de cuivre au Canada et recensait ceux qui n'étaient jamais remontés).

Après l'entracte, la charge est sonnée. Sous des lumières rouges et jaunes, le guitar hero se lance dans des ruades électriques, fait hurler et grésiller sa Gibson, défie le temps qui passe. No Hidden Path, récente chanson, devient un morceau de bravoure de près d'une demi-heure. Le folksinger sensible s'est métamorphosé en cavalier de l'Apocalypse. "

[XWayne]

Changements par rapport à hier: After the Gold Rush, the Needle and the Damage Done, Heart of Gold, Rockin' in the Fuckin' Free World, the Sultan...

[Soso21]

j'en reviens aussi, c'était mon premier concert de neil young, conquise je suis ! Belle salle, j'ai trouvé le son vraiment bon et puis le set accoustique m'a filé des frissons et j'ai eu The needle and the damage done !
et puis rockin' à la fin...ça fait bizarre
Alors c'était quand le meilleur concert pour ceux qui ont pu voir les 2? hier ou ce soir ?

[loupiotteloupiotte]

Bon chouette concert, mis à part l'attente entre l'acoustique et le set électrique que j'ai trouvée un peu longue...me suis barré après keep on rockin' de peur de rater mon train(ce qui m'a un peu cassé le trip du set électrique..voyant l'heure tourner)...du coup j'ai raté Sultan...c'est ça Xavier? je voyais le tableau derrière avec le titre écrit...
Pas la claque que j'attendais, peut être parce que j'en attendais trop...néanmoins je me réjouis déjà de le voir à Berlin.

edit: ça fait quand même longtemps que j'ai pas eu les larmes à l'oeil à un concert...genre les chansons d'harvest

[XWayne]

Entre les 2 concerts, mon coeur balance... j'ai préféré la setlist de ce soir, mais Neil parlait plus hier (sa grand mère, le type qui s'est fait buter sur scène, sa mère qui danse au milieu de la tempête...). Il m'a semblé vouloir finir le set acoustique au plus vite. Idem sur la partie électrique, il me semblait plus dedans le 1er soir, comme un capitaine sur un bateau en dérive, martelant sa guitare. Peut-être l'effet "première fois", trop heureux de voir enfin un artiste qui a changé ma vie il y a une douzaine d'années.

Mais tout de même, j'ai ressenti des frissons sur After the Gold Rush et l'enchainement The Needle... > Heart of Gold, persuadé qu'il ne jouait plus ces 2 là. Et Rockin'... ça m'a bien évidemment rappelé les de concert de PJ en 2006/2007. Camille (la chanteuse) était juste devant moi en mezzanine: ça fait plaisir de voir qu'elle était bien dedans également, à sauter partout pour Cinnamon Girl et Rockin'

Le concert s'est terminé par l'instrumental The Sultan: un gars façon Iznogoud est arrivé sur scène avec un énorme gong, Neil (et ses lunettes noires) et le groupe sont revenus pour l'instrumental, et basta... Marrant de voir chaque titre présenté par un tableau: le peintre qui accompagne Neil venait de finir une toile pour Winterlong, Spirit Road a été faite hier.

[loupiotteloupiotte]

Hum déçu d'être parti en ratant la dernière...

Camillle a pas les moyens de se payer des places en orchestre....ou peut être je me demandais;;.le son n'y est pas meilleur?

J'espère que les gigs seront vite dispos sur dime.

[mickael]

Bon, après ces deux concerts difficile de choisir. Effectivement le premier soir Neil était plus bavard le public un petit peu moins dedans, mais set list excellente. Deuxième soir Neil est encore à fond mais moins d'interaction avec le public, setlist encore du tonnerre, la fin du set accoustique: The Needle And The Damage Done/Heart Of Gold; la fin du set électrique: Cinnamon Girl / et bam dans ta gueule Rockin in the free world, le public beaucoup plus à fond.
le truc qui m'énerve au plus au point: les gros nazes qui se croient obligés de parler pour dire des conneries entre les morceaux du set accoustique. Le plus énorme, lors du premier soir: le mec qui s'est mis à siffler un air pendant que Neil parlait, il y des baffes qui se perdent parfois

[Hisham]

Nous étions donc au concert du 14, pour notre St Valentin !

Comme d’autres heureux détenteurs du précieux billets, j'ai eu la larme à l’œil lors du set acoustique : pureté du son, ambiance incroyable, et émotion de voir enfin ce type, géant de la musique, que j'avais presque classé parmi les dieux, c'est à dire ceux que l'on ne voit jamais plus... La présence de Ben Keith (steel guitar, déjà là pour Harvest en 72) et de Molina, le batteur du Crazy Horse, ajoutait à ce sentiment d’assister à un moment magique, privilégié et confidentiel (salle pleine, bien sûr, mais bon, c’est pas Bercy non plus !)

Et Neil caresse ses guitares et son piano, marche lentement, semble hésiter, puis s’assoit, choisi un harmonica et une gratte, et la magie reprend de plus belle.

Les évocations de son enfance et l'histoire de la balle dans la guitare étaient extraordinaires, et rappellent à quel point l’homme est un vrai story-teller, dans la grande tradition du folk rock d’outre Atlantique. Ces récits ont à peine été gâchés par quelques sorties pitoyables dans le public, dont des gros lourds américains obligés de rappeler que cela vient de chez eux ! Sorry guys, the man is from Canada !

Le set électrique m’a scotché par son intensité, comme chauffé au fer rouge. Neil accroché à sa Gibson, dans des soli des 10 minutes, la voix enragée, plié en deux dans sa lutte avec des démons invisibles, puis bravant les projecteurs, droit et fier comme un héros de mythologie provocants les dieux… encore eux !

62 ans, et un exemple pour tous les artistes, les jeunes rockeurs, et les humanistes en général. Pas étonnant que Pearl Jam en fait leur référence ultime, et que Cobain ait choisi de clore sa vie par une citation du « loner ». Grand, très grand, le monsieur.

[XWayne]

J'ai enregistré les 2 soirs, mais le son n'est pas ce qui se fait de mieux, et j'ai joué de malchance avec des coupures (2 minutes perdues sur No Hidden Path le premier soir, tout Winterlong à la trappe le second...).

Hereusement, je n'étais pas le seul à enregistrer:

2e soir: http://www.dimeadozen.org/torrents-deta ... ?id=184056

Une vitesse de malades, plus de 400 ko/s !

[loupiotteloupiotte]

thanks...Xwayne taper AOC!