pearly a écrit :S-Pam - s/t


mike baroud a écrit :the distillers - sing sing death house
Les Distillers, ou comment renvoyer méchamment les hole, et autres punkettes de bazar aux oubliettes.
Un son digne des meilleures formations punk du moment, servi par une voix fantastique. Celle de brody dalle, copine du moment de Homme, et ancienne de Tim Armstrong
leur meilleur album selon moi!!
tous en tong a écrit :Si les temps actuels sont forts tumultueux à l'échelle de la planète, tant du point de vue de l'écologie que de celui de l'éthique politique par exemple, il existe toutefois un contre balancier salvateur permettant de se ressourcer en énergie positive et constructive : Le punk-rock. Les BURNING HEADS mettent toutes leurs tripes et leur coeur dans cette musique depuis bientôt deux décennies et restent aujourd'hui aussi attractifs qu'ils pouvaient l'être à leurs débuts.
Ce huitième album des vétérans orléanais, qui est aussi le premier de la nouvelle formation comprenant Mikiss à la guitare, démarre pied au plancher par quatre titres secs et nerveux. Les refrains sont accrocheurs et les breaks prompts à dévisser plus d'une rotule. La suite, que je qualifierais de phase centrale de l'album, est composée de titres plus variés au niveau des tempos et des mélodies tout en restant fortement ancrée dans un punk-hardcore rageur influencé par des formations telles que D.I, Adolescents ou encore Bad Brains. Le tubesque et fédérateur "Who wants to join" côtoie le plus personnel et original "A whole life" affirmant ainsi une nouvelle fois le talent d'écriture des Burning Heads. L'ambiance qui s'installe au fil de l'écoute est comme à l'accoutumée particulièrement charmeuse, dans la mesure où ils parviennent à donner l'impression qu'ils jouent à l'arrache tout en ayant pris la peine de soigner l'instrumentation et les lignes de chants. La dernière partie de l'album revient à des chansons plus frondeuses et uniformes sans pour autant être des coups de boulets comme celles placées en introduction, le point final étant un titre rappelant l'aptitude des gars à faire sonner quelques souplesses jamaïcaines.
Cette nouvelle production, décrite par ses géniteurs comme un croisement entre du Burning Heads première période et du punk-hardcore époque Escape, m'apparaît comme un triptyque : Dans un premier temps, on replonge dans les dernières années Epitaph des Orléanais. On retrouve ensuite la couleur de Taranto, pour repartir enfin vers des sonorités m'évoquant l'album Super modern world. L'effort est remarquable car cohérent et toujours aussi fort de caractère. Ce dernier point reste d'ailleurs ce qui détache les Burning Heads de ses pairs faisant ainsi d'eux un groupe à part devenu maintenant incontournable. C'est certainement pour cette raison que la presse spécialisée ne manquera pas de dire dans quelques années que dans le paysage musical français qu'il y a un avant et un après Burning Heads.

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