the briefs, un groupe qui dépote
la chro de l'album sur TOUSENTONG
En cinq ans et trois albums, THE BRIEFS se sont imposé comme les chefs de file parfaits d'un mouvement punkn'roll redoré, assez innovant pour accrocher la jeune génération et suffisamment vintage pour séduire les nostalgiques des Buzcocks, Damned et autres 999. Il faut dire que les natifs de Seattle ont tout pour plaire : un look savamment travaillé, un univers décalé et humoristique, des prestations scéniques incendiaires et surtout, des tubes démoniaques.
Steal yer heart, quatrième album de la bande, ne déroge pas à la règle et propose à nouveau des petites perles mélodiques : "Criminal youth", "Stuck on you", "My girl wants to be a zombie", dans la lignée des disques précédents. Mais comme certains leur reprochaient de tourner en rond, les quatre gaziers ont eu la bonne idée de varier les plaisirs, avec l'apparition d'un piano ("Genital general"), de titres plus posés ("Getting hit on at the bank") et d'ambiances plus recherchées ("Can't get through"). L'album est court et classique, mais l'album est bon ; le genre de disque qui s'écoute d'une traite, un sourire niais aux coins des lèvres, et une démangeaison le long des jambes. Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, le groupe passera par Lyon lors de sa tournée européenne, l'occasion de sortir cravate et lunettes démesurées pour venir se trémousser devant les quatre showmen. Les Briefs surprennent peu, c'est vrai, mais assure un max. Pour conclure, je citerais volontiers Bruno du magasin Dangerhouse à Lyon qui m'a dit l'autre jour « OK c'est toujours un peu la même chose, mais n'en disait-on pas autant des Ramones à l'époque ? ». Je n'aurais pas trouvé meilleure conclusion.
leur page myspace avec du bon son dedans : The Briefs
et le fly du concert parisien
et vous pouvez aussi allez les voir ailleurs en france
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