Martin Eden, le chef-d'oeuvre de Jack London passe pour son autobiographie romancée. Il s'en est défendu, disant que Martin n'était pas socialiste mais individualiste et que son histoire avait été écrite en protestation contre la philosophie de Nietzsche. Il y a plus d'une ressemblance entre l'auteur et le héros : ouvrier devenu romancier célèbre, invité dans les salons, amoureux d'une riche jeune fille qui ne le comprend pas, ex-prolétaire ne se reconnaissant pas dans le prolétariat et qui n'aura jamais sa place chez les bourgeois. Ressemblance poursuivie jusque dans leur échec et dans leur fin prématurée. Imitant Martin Eden, Jack London s'est suicidé en 1916.
Présentation de l'éditeur
Dans un immeuble perdu de banlieue, un cadavre curieusement mutilé est retrouvé. L'homme est médecin. On appelle les pompiers. Et puis la police. Le commissaire Léo Dix arrive. Autour du corps, un silex, quatre bombes de déodorant, des seringues, de l'insuline, trois petites boules blanches. Et puis un ours en peluche. Etrange, cet ours... Très vite, Dix remonte la piste d'un meurtre similaire, survenu trois ans plus tôt. Et parmi les pièces à conviction, il retrouve encore trois petites boules blanches. Et une voiture de pompiers... qui lui a appartenu. Et si tout cela n'était qu'une vaste mise en scène ? Et si c'était lui, le policier, qui était visé ? La clé de l'énigme, il la trouvera en cherchant du côté de l'homéopathie. Après Autobiographie d'un virus, où les virus s'emparaient de nos gènes, Eric Nataf invente une effrayante machination en forme de descente aux enfers et s'affirme comme le nouveau maître du thriller médical à la française.
lola a écrit :et alors mister matt ça donne quoi ce bouquin??
moi je vais commencer celui là....je finirai bien par trouver le sommeil!!!
heallven a écrit :lola a écrit :et alors mister matt ça donne quoi ce bouquin??
moi je vais commencer celui là....je finirai bien par trouver le sommeil!!!
j'ai toujours bien aimé nick hornby, mais cela la, il est particulierement fun je trouve! bonne lecture
je viens de terminer sauve moi de guillaume musso, adoré! vais enchainer sur un autre roman du meme auteur, voir si ca vaut le coup a chaque fois!
Jezus a écrit :De Denis Lehanne on peut tout lire mais le meileur c'est la série Pat Kenzie/Angie Gennaro à lire dans l'ordre :
D'abord celui là
Une grosse grosse claque mais gentille à côté de celle qui suit :
Ca retombe un peu (mais largement au dessus de la moyenne) :
avant de repartir en trombe :
et de continuer en beauté :
Sinon, en plus classique, il y a ça, mais j'imagine que tu as vu le film donc bon :
Pour moi, la série ci-dessus est ce qui se fait de mieux en matière de polar avec sa dose d'humour (la répartie de Kenzie et tout le personnage de Bubba) de tenstion rendue à l'extrême (les fins de Ténèbres et Gone Baby Gone notamment), d'action. Bref, la grande grande classe.
Premier roman de la célèbre " Trilogie de Gormenghast ", où Mervy Peake (1911-1968) invente un univers de fiction aussi étrange, aussi inquiétant que celui de Tolkien-une large dose d'humour féroce en plus... Une vaste métaphore de l'humaine condition, picaresque et irrévérencieuse à souhait, qui fit se récrier d'aise Grahame Greene... et comparer Peake à Rabelais, Swift, Powys-rien de moins.
À la fin de la guerre de Sécession, en Virginie, Norman Pelham, soldat dans l'armée unioniste, rencontre Leah, une esclave qui fuit le Sud et la maison de ses maîtres où le fils du propriétaire a tenté d'abuser d'elle. Ensemble, ils gagnent la terre de Norman, dans le Vermont, et se marient. Mais Leah ne peut résister au désir de retourner à Sweetboro, sur les lieux de son enfance, pour tenter de retrouver ce que sont devenus les siens.
" [...] En Jeffrey Lent, je vois la lignée des Faulkner, Jean Giono, Raymond Chandler, Victor Hugo, une sorte de densité dans l'expérience qui donne à penser que Retour à Sweetboro pourrait ancrer un bateau par grand vent. Par moments, vous aurez le cœur gros parce que de nombreux traits de caractère chez les personnages de Lent vous renverront à votre propre famille élargie. Ils vous absorbent tant que vous aurez du mal, le livre terminé, à quitter leur peau. " Jim Harrison
Lorsqu’il rouvre les yeux pour la première fois, Fabio Rossi, un jeune journaliste d’origine italienne, âgé d’une trentaine d’années, sent à peine son visage. Il ne sait plus où il se trouve et ne reconnaît pas les personnes qui défilent autour de lui. Il n’a jamais vu la femme qui vient le voir régulièrement et semble très bien le connaître ; quant à sa compagne, Norina, elle ne se présente pas une seule fois à l’hôpital, où Fabio a été admis après un accident.
Fabio souffre d’une amnésie qui a effacé cinquante journées de sa mémoire. A sa sortie, Fabio tente de reconstituer ces deux mois et demi : pourquoi n’est-il plus avec Norina ? Pourquoi a-t-il repris contact avec Fredi, son ami d’enfance, un personnage sans scrupule et dont la seule passion est le billet de banque ? Comment expliquer les silences de son vieil ami et collègue Lucas, l’ami parfait ? Qui a effacé les dossiers informatiques créés par Fabio entre son accident et son réveil à l’hôpital ? Quel était le « gros coup » sur lequel il travaillait pendant cette période ?
Dans ce roman où le lecteur n'en sait jamais plus que le héros lui-même, Martin Suter, après Small World et La Face cachée de la lune, nous entraîne à nouveau dans les terrifiants méandres du cerveau et de la mémoire humaine. En traquant ses souvenirs, c'est à la recherche de son alter ego qu'est parti Fabio Rossi. Et jusqu'au dernier moment - dans ce roman construit comme un roman policier extrêmement efficace, mais qui déploie un extraordinaire raffinement dans la profondeur des caractères et la subtilité des personnages -, ni Fabio, ni le lecteur ne savent véritablement quel "autre" Fabio Rossi ils découvriront au bout du compte. Un ami parfait est vraisemblablement le plus efficace et le plus étonnant des romans de Suter.
A dix-huit ans, jack London quitte son emploi et part découvrir le monde. Passager clandestin à bord des trains, il parcourt des milliers de kilomètres à travers l'Amérique du Nord. Prenant tous les risques, il croise sur son chemin les "gosses de la routeg, ces vagabonds du rail qui bravent le froid, la faim et la loi, mais goûtent l'ivresse de l'aventure. Cette expérience extraordinaire marquera sa vie.
Best-seller : l'étiquette, flatteuse pour certains publics, en fait frémir d'autres. Avec ce Chant des plaines (titre approximativement traduit, comme l'ensemble, hélas, de cette prose remarquable), on attendait un bon mélo agricole, bien dans la tradition rude et poisseuse de nos amis d'outre-Atlantique. On est plutôt déçu, autant prévenir les amateurs de romans de gare ou de plage. Ici les violons restent muets, et le mugissement des vaches prend une teinte toute crépusculaire. Kent Haruf travaille le silence, le givre des sentiments hivernaux, les cahots d'un langage tâtonnant. Il organise son récit avec la simplicité d'un charpentier têtu, campe ses personnages comme des silhouettes de glaise mal dégrossies, abandonnées au vent et à la pluie. Leur donne une force explosive, à force de retenue. Sans système, ni effets ostentatoires, il débusque des petites vérités, des éclairs de tendresse, d'infimes lueurs d'espoir. Ainsi, à fuir tout artifice, ces pages prennent-elles pour finir un éclat presque aveuglant – communiquant au lecteur un étrange sentiment de plénitude.
--Scarbo --
Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 15 invité(s)