bon je me lance, apres avoir regarder tous les sujet, je vois et je m'outre de ne pas voir de sujet sur oceansize, donc je v de ce pas y remedier
donc voila pour vos oreille, ruez vous sur ce groupe trop peu connu mais qui a un talent enorme.
pour vous mettre sur la piste, dans la nouvelle pub "orange", la musique deriere c OCEANSIZE "music for a nurse"
Oceansize, c'est qui donc ?
Mike Vennart (chant, guitare)
Steve Durose (guitare, chant)
Gambler (guitare)
Jon Ellis (basse)
Mark Herron (batterie)
Originaire de Manchester, ce quintet apporte une preuve de plus, s'il en était besoin, que la scène anglaise n'est déidément pas loin d'être un puit sans fond de talents... Signés depuis 2002 sur le label indépendant Beggars banquet (aux côtés de Biffy Clyro notamment), le groupe enchaîne les concerts pour promouvoir leurs quelques maxis et EP's, avant de sortir leur premier vrai album en 2003.
Musicalement, je vous avouerais que j'aurais du mal à vous les décrire de façon satisfaisante en 2 ou 3 phrases... Disons qu'en parcourant leur éventail de titres tantôt rageurs et énergiques, tantôt doux et mélancoliques, l'on peut être amené à penser à Tool comme à Mogwaï, sans toutefois que le groupe ne souffre d'un manque de personnalité dommageable. Rock progressif, metal progressif... Vous les trouverez sûrement souvent rangés sous cette étiquette, mais définir en si peu de mots une musique aussi riche, c'est toujours très approximatif. On vous aura prévenu.
Bon, ok, mais leurs disques, ils valent quoi ?
ALBUMS
Oceancize, "Effloresce"
Label : Beggars Banquet Records
Sortie : lundi 29 septembre 2003
Il est des albums dont la richesse nécessite 1000 écoutes pour que l'on puisse prétendre en mesurer l'étendue, ne serait-ce que de façon sommaire.
Ce jeune quintet anglais livre ici en effet un premier album foisonnant, à la croisée d'influences aussi diverses que variées, et dont les trouvailles émerveillent au gré des titres qui défilent.
Au petit jeu des comparaisons, on citera Tool, parce que capable de donner vie à un métal sinueux d'une intelligence rare ; Pink Floyd, parce que capable d'un psychédélisme aussi utile, captivant que maîtrisé ; les Deftones, parce que rageurs à vous en donner des sueurs froides ; et Sigur Ros, parce qu' également à même de poser des ambiances d'un raffinement sans pareil, dans la beauté des sons produits comme dans l'émotion qui s'en dégage.
Beaucoup pour un seul groupe ?
Assurément, mais Oceansize réussit le tour de force de jouer sur les variations avec un talent qui laisse songeur, sans jamais verser dans la surenchère ou susciter l'indigestion. Imprévisibles, mais toujours parfaitement cohérents, les différents morceaux, forts de 3 guitares qui s'enchevêtrent à la perfection, d'une voix suggérant une palette d'émotions aussi larges qu'opposées, ainsi que d'une section rythmique hallucinante d'inventivité, surprennent sans cesse.
Du métal labyrinthique et angoissant érigé par "Massive Bereavement", alternant lancinance hypnotique et rage destructrice, au magnétique "Long Forgotten" dont les arpèges ensorcellants ne manqueront pas de vous décoller l'espace d'un instant les pieds du sol, en passant par l'irrésistible "Amputee", tube en puissance à la fois efficace, accrocheur, et inventif, Effloresce a mille trésors à vous offrir, à condition que vous ouvriez vos oreilles en conséquence.
Tout capter n'est pas simple, tant ce disque regorge de qualités. Un effort d'implication sera certainement nécessaire, mais le jeu en vaut clairement la chandelle.
D'une consistance extraordinaire, à la fois technique, artistique et émotionnelle, ce premier album n'est pas qu'une simple réussite. C'est un coup de maître. A découvrir d'urgence.
Les titres à écouter : amputee, long forgotten, women who love men who love drugs
Oceansize, "Everyone Into Position"
Label : Beggars Banquet
Sortie : mardi 20 septembre 2005
"Effloresce" était pourtant déjà presque trop parfait...
Que restait-il à Oceansize pour nous surprendre alors qu'en 1 album et 1 EP seulement, le quintet était déjà parvenu à synthétiser Tool et Pink Floyd sans jamais donner l'impression de copiter sur qui que ce soit ? A vrai dire, on se serait presque contenté du même menu. Trop rares sont en effet les plats à ce point riches et équilibrés pour que l'on se permette de faire la fine bouche, deuxième service ou non.
Mais Oceansize a semble-t-il tenu à la jouer fine, et a opté pour quelques changements de cap littéralement réjouissants. Bien sûr, on retrouve certains poncifs inévitables qui font que comme le groupe nous y avait déjà habitué, les fondations rythmiques de bien des morceaux adoptent les tracés tortueux du petit chemin de montagne, au détriment de l'Autoroute Neo metal d'en face, sur laquelle l'on peut s'autoriser un rythme de croisière gentiment plus régulier. Pour ne pas dire... Routinier.
Oceansize lui, a toujours préféré emprunter l'itinéraire bis, trop peu exploré à son goût. Grand bien lui fasse !
Les chansons débutent sans que l'on sache vraiment ce qu'elles nous réservent (si ce n'est d'être immanquablement passionnantes, mais c'est là toute la magie de ce groupe) et réussissent le tour de force de régulièrement faire passer des titres de 6 à 9 minutes pour des morceaux que l'on jurerait durer 2 fois moins.
"The Charm Offensive" est captivante de retenue, de fausse décontraction, de puissance maîtrisée, tout en érigeant une structure mélodique aussi discrète qu'entêtante. "Heaven Alive" sonne comme une pop song progressive avec des relents symphoniques (!!!), tandis que "New Pin" présente cette même volonté d'accoucher de titres moins attendus, au niveau de l'ambiance notamment (difficilement définissable ici), tout en gardant une cohérence et une accroche mélodique de chaque instant.
Sur ces quelques exemples, Oceansize semble avoir gagné en sagesse, en tempérance, pour imposer des titres peut-être moins impressionnants de prime abord, mais également moins périssables sur la durée.
Mais que l'on ne s'y trompe pas : plus de mesure ne signifie absolument pas que le groupe s'est détaché du travail colossal qu'il affectait à l'écriture de ses morceaux, bien au contraire. Jamais les chansons du groupe n'ont été aussi savamment ficelées, à tel point qu'il vous faudra probablement un sacré paquet d'écoutes avant de pouvoir mesurer le boulot abattu.
Mais là où Oceansize surprend vraiment, c'est qu'au travers de ce disque, il se fait à la fois maître du metal/rock progressif ultra tapageur (l'ahurissant "A Homage To A Shame", bombe de hargne et d'énergie destructrice) et du post rock planant dont on trouve nombre de représentants dans les pays nordiques.
Ainsi "Meredith", "Music for a Nurse" ou "Ornament/The Last Wrongs" renvoient plus que jamais à une musique pétrifiante de beauté, que ne renieraient ni Mogwaï ni Sigur Ros, pour ne citer que les références du genre (oui, pas moins, honnêtement on ne peut guère viser en dessous)...
Bénéficiant de l'apport d'un chant merveilleusement abouti, d'un spectre sonore impressionnant d'ampleur, et d'une capacité à structurer ses morceaux avec une pertinence, une complexité et une originalité notable, le post rock façon Oceansize s'inscrit directement comme étant l'un des plus marquants et touchant qui soit.
Alors au final, nul besoin de tergiverser 50 ans : Oceansize touche à la grâce dans quasiment tout ce qu'il entreprend à travers cette petite collection d'une dizaine de morceaux, aussi éclectiques et complémentaires, qu'intelligemment disposés les uns par rapport aux autres, formant ainsi un tout homogène qui n'est pas loin de faire figure de témoignage parmi les plus vibrants de ce que peut être le rock progressif en 2005.
Les titres à écouter : The Charm Offensive, Meredith, Ornament/The Last Wrong
EP's
Oceansize, "Music for nurses"
Label : Beggars Banquet Records
Sortie : lundi 11 octobre 2004
Oceansize, via cet EP 5 titres qui annonce très probablement un nouvel album d'ici peu, sera parvenu à enfoncer le clou... 5 morceaux qui confirment en effet cette capacité incroyable que possède le groupe à conjuguer à la perfection les divers éléments qui composent sa musique. Chaque titre est un puzzle admirable de cohérence tant cela foisonne de détails, tant la richesse est effective, pour ne finalement former qu'un tout merveilleusement équilibré duquel on ne décroche jamais.
Le quintet fait preuve d'une force de frappe destructrice, démontrant que l'on peut encore faire du bruit avec une intelligence rare, mais il sait aussi se faire délicieusement planant. C'est même en partie de cette dualité qu'il tire son intérêt.
Le gros son, appuyé par une section rythmique d'une virtuosité et d'une puissance effarante, peut d'une seconde à l'autre se voir être relayé par un arpège étourdissant de beauté, dont les mélodies divines finissent d'achever le travail pour nous toucher en plein coeur. Les vocalises peuvent également passer du hurlement primal à la complainte lancinante en un éclair. De l'un à l'autre de ces extrêmes, les niveaux sont nombreux dans la musique d'Oceansize, mais jamais les transitions ne semblent maladroites ou grossières. Elles frappent au contraire par leur justesse.
L'auditeur est KO, intensivement tiraillé entre tout ce que suscite la musique du groupe, véritable vivier d'inspirations variées. Exaltant, enivrant, électrisant mais également poignant, Oceansize s'affirme donc comme un groupe définitivement passionnant, à suivre à tout prix.
le titre à écouter : Paper champion.
Oceansize, "Relapse"
Label : Beggars banquet records
Sortie : 21 Octobre 2002
Aujourd'hui relativement désuet, ce premier EP de 3 titres seulement n'en demeure pas moins savoureux. L'on pouvait déjà y entendre les irrésistibles "amputee" et "you wish", tous deux présents sur l'album "effloresce" qui paraîtra l'année suivante, mais qui pour l'occasion seront réenregistrées et remixées. Seul titre qui soit exclusif à cet EP, le morceau "Relapse" à la fois hypnotique et rageur, qui à lui seul vaut sans problème l'acquisition. Une basse vrombissante et entêtante, une gestion des ambiances magistrale, une énergie furieuse déployée toujours à bon escient, et une puissance mélodique qui ne faillit jamais.
Un disque en forme d'ébauche certes réservé aux fans, mais non dénué de ces trésors sonores qui font la magie de ce groupe.
SINGLES
Bien souvent, les singles ne s'adressent qu'aux fans avides de se confectionner une collection digne de ce nom. Le cas d'Oceansize ne déroge guère à la règle puisqu'il présente des morceaux pour la plupart présents sur leur seul album sorti à ce jour, le tout agréménté par quelques enregistrements lives et b-sides.
1) Remember where you are.
2) I Haven't Been... ...The Claw For Ages.
Single d'intérêt moyen, dont la piste n°2 (beau titre instrumental) peut toutefois le rendre intéressant, toujours pour le fan en quête d'inédits.
1) One Day All This Could be Yours
2) Breed Siamese
3) Massive Bereavement (Live)
Une b-side plutôt quelconque, bien que sympathique, et un live du feu de dieu. Agréable, mais dispensable.
1) Catalyst
2) Women Who Love Men Who Love Drugs (Live Version)
3) Catalyst (Enhanced Video)
4) One Day All This Will Be Yours (Enhanced Video)
Sinon, pour être tout à fait complet, impossible de dire où se trouve ce qui reste à mon sens comme leur meilleure b side, à savoir "size of an ocean". C'est bizarrement complètement absent de leur discographie, le seul album officiel que j'ai pu trouver contenant cette chanson, c'est une compilation aujourd'hui écoulée, regroupant une large palette de jeunes groupes anglais... Alors après on nous reprochera de télécharger hin... Mais bref, la song en question est terriblement efficace, alternant comme souvent chez Oceansize douceur et violence. C'est pas malin de planquer des morceaux pareils
donc j'espere que tout ca vous aura donner envie de vous lancer dans l'exrience oceansize