par fredbab » Lun Juil 10, 2006 12:07 am
review de Co avec laquelle j'adhere a 100% :
Mars Volta -Amputechture/ Sortie 22 Août 2006
Je me lance dans une review plus étoffée après avoir consciencieusement respiré les vapeurs de cet opus à six reprises….au risque d’en devenir complètement intoxiquée !
Cet Amputechture est assez inclassable dans l’½uvre Mars Voltienne ! Ce nouvel ovni marque un nouveau virage dans l’½uvre du gang tant il peine à s’inscrire dans la continuité du controversé et expérimental Frances The Mute quoiqu’en disent les grincheux et même s’il a la volonté d’offrir une collection de véritables morceaux à l’instar de De Loused, il ne peut davantage lui être totalement assimilé car il est autrement plus aventureux que ce dernier ! Exit donc les Intro, outro et autres joyeusetés bruitistes qui peuplaient Frances et qui hérissaient bon nombre d’auditeurs , lesquels qualifiaient ces facéties prog, chères à Yes, de boursouflures et autres démonstrations outrancièrement pompeuses voire osons le mot : masturbatoires à souhait et à mourir d’ennui (Miranda ou le sublime mais ô combien longuet Cassandra) ….Les Mars Volta ont choisi de proposer un vrai catalogue de chansons au sens traditionnel du terme .Et cette orientation me glace de bonheur !! Ils ont itou quelque peu délaissé l’agressivité de Frances en ralentissant un brin le tempo et les ardeurs soniques pour aérer les morceaux….Toutefois, l’influence du Floyd et surtout celle omnisciente du King Crimson font toujours partie de la panoplie des martiens survoltés ! La nouveauté est ailleurs .
En effet, manifestement le cerveau du groupe, Omar Rodriguez, n’a pas convié son ami et pote de manche le pimenté John Frusciante pour jouer les simples utilités de luxe, puisque celui-ci a visiblement apporté outre sa gratte quelques idées allumées qui transpirent dans ces nouveaux morceaux, au détour de quelques riffs ciselés et cinglants et de quelques sonorités qu’il a jadis explorées en solo… Omar quant lui s’est plu à a creuser le sillon jazzy et a dû fumer quelques disques de Zappa tant il fait la part belles aux cuivres , lesquels n’ont jamais été aussi présents c’est d’ailleurs le duo gratte/sax qui donne toute la dynamique du disque. Rodriguez s’est toutefois détaché de la tutelle de Santana même si les ambiances hispaniques chères à nos deux chevelus hantent joliment le disque !! ! ! Bien plus, Rodriguez est moins démonstratif et moins cannibale que par le passé (même s’il abuse parfois trop de sa pédale wah wah ) .Là , il contrôle mieux ses effets de manche et se perd moins en contorsions harmoniques expérimentales et grandiloquentes et en solo inutiles… Son association avec Frusciante est une incontestable réussite et fait merveille, l’alchimie est incontestable… aaaaah on en viendrait à souhaiter que John devienne un membre à part entière du groupe et délaisse ses activités épicées! !
Et comment ne pas mentionner puis l’un des instruments majeurs de cette planète Mars à savoir l’organe de Cedric Bixler Zavala …. Son timbre a encore gagné en puissance et en charisme ! Cedric atteint ici des sommets de sensualité et explore tantôt l’anglais tantôt l’espagnol avec un égal bonheur…les hurlements stridents et les vocalises écorchées dont il nous gratifiait chez les At The Drive- In semblent bel et bien enterrées..même s’il sait manier la rage avec un plaisir non dissimulé au détour de quelques titres.. Par ailleurs, si la rythmique est moins abrasive (Môssieur Jon Theodore le grand artificier des fûts n’a pas toujours été gâté ( volonté d’Omar , mésentente artistique, les supputations sont multiples son éviction circule même sur quelques sites) , il est éclipsé sur certains titres mais pour notre plus grand bonheur, il emporte la mise la plupart du temps en évoluant sous un jour autrement plus subtil à l’instar de son comparse bassiste Juan Alderete) , pour autant elle n’en demeure pas moins d’une efficacité écoeurante (écoutez Day Of The Baphomets et Tetragrammation et tentez de reprendre une vie normale après ! !). Enfin Ikey n’a pas son pareil pour nous concocter quelques sonorités inouies dont il a le secret et colorer étrangement les pièces que forment ce puzzle martien..
Amputechture se veut donc volontairement plus immédiat, moins alambiqué, moins sophistiqué que son prédécesseur qu’il supplante sans peine à mon sens. Les morceaux s’étirent en longueur mais jamais l’ennui ne me gagne, une prouesse ! Il ne s’agit pas d’un concept-album comme les précédents, Il est donc moins ambiant, moins mystique,mais étrangement j’y trouve plus de cohérence, plus de richesse et une certaine complexité mine de rien(où vont-ils dégoter de telles trouvailles bordello of hell ?)Le groupe a su conserver son identité si singulière. Ces mecs continuent de nous trimballer dans des chemins sinueux et se plaisent plus que jamais à naviguer dans des eaux dangereusement tourmentées, barrées, inventives ,aux frontières de la folie furieuse voire de la schizophrénie mais c’est toujours incroyablement mélodique et il y a quelques refrains catchy d’excellente facture ! Il y a un vrai bel univers, une vraie atmosphère gorgée de rock psyché de funk et de jazz et cette mixture séduisante m’a que qui m’a capturée très rapidement . En effet, on sent une irrésistible envie de jouer et pas simplement une recherche de virtuosité et de traque de l’accord sophistiqué …Omar s’est montré plus généreux et a pensé au plaisir de l’auditeur, Frusciante et lui ont su insuffler ce supplément d’âme et de fun qui faisait cruellement défaut à Frances !
Il n’est ici plus question d’une scrupuleuse formule quasi mathématique qui noyait les morceaux à force de vouloir les compliquer inutilement , Amputechture affiche un esprit aventurier et débridé qui offre une respiration salvatrice aux titres et les embellit…! Bref, je suis complètement sous le charme avec une préférence marquée pour le quatuor infernal et épique ", "Tetragrammation","Viscera Eyes" ,"Day Of The Baphomets sur laquelle plane l’ ombre d’un certain " A Plague Upon Your Hissing ") "Meccaamputechture", (qui entrent à mon sens dans le panthéon des meilleurs morceaux du gang !!!
Je ne suis pas loin de penser que ce disque est en passe de détrôner De Loused au fil des écoutes…ce voyage me retourne , chaque nouvelle écoute est un plaisir nouveau et infini…Chapeau les chevelus ! !
De Loused était une magnifique collection de chef d’½uvre sans connection les uns par rapport aux autres, Frances The Mute s’offrait davantage comme une expérience un trip à l’ambition demesurée , là Amputechture évité les écueils passés pour voir le gang accoucher de son (probable) meilleur opus à ce jour… ! Et on sent vibrer un gang au travers des compo et plus seulement des marionnettes à la merci d’Omar et de ses acrobaties à la gratte !
Et les mots jadis lâchés par Cedric Bixler pour expliquer la signification du nom du gang, trouvent aujourd’hui un résonance étonnante, " Volta " est tirée d’un bouquin de Fellini qui utilisait cette expression pour caractériser les changements , les mutations dans une même scène, et c’est ce qu’ils sont parvenu ici à accomplir avec une belle maturité ! Aaaaaaaah que j’aime ces mecs ! ! !
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Review titre par titre.....
** Vicarious Atonement est une ballade céleste, lumineuse et féérique d’un calibre insensé qui n’aurait pas dépareillé dans le catalogue floydien tant elle me fait songer par moments à Shine on You Crazy Diamond .Même affolement de grattes wah wah tellement bluesy qui viennent déchirer le rythme empli d’effets envoûtants (Cet Ikey s’en donne à c½ur joie au synthé ! !) , on croirait entendre un vent tourbillonnant et la réverb’ est insensée…L’atmosphère hypnotique et évanescente est atrocement psychédélique. La gratte s’étiole un brin pour laisser place au timbre soyeux de Cedric qui tente de se frayer un passage accompagné par un orgue spectral et magnifique et une basse discrète……….Délicieuse voix de crooner emplie d’écho qui nous fascine par sa grâce qui n’en finit pas de nous séduire….Puis le morceau prend un nouvel envol à 5’25 avec une basse ronde infiniment sexy, bientôt suivie par un sax, quelques notes sibyllines de piano et des guitares bref un ode au combat charnel !Les passages où Cedric répète à l’envie Don’t let these hands sharpen your eyesssssssss en déclenchant un tonnerre d’instruments chatoyants confinent au sublimissime .Fermez les yeux et savourez cette pépite !…
**Tetragrammation :
Chanson fleuve qui s’étire sur 16 minutes 43 absolument irréelles et indescriptibles ! ! ! C’est le titre épique du disque et sans doute mon favori ici tant la structure (une vraie montagne russe rythmique et vocale ! !) me fiche par terre et me fait chavirer, les breaks sont époustouflants Il y a bien trois voire quatre morceaux en un ! ! ! C’est sans doute le morceau sur lequel l’Influence de Frusciante est la plus évidente à mon sens avec " Day of The Baphomets " ! Il y a des moments funky-jazzy à couper le souffle qui vont valdinguer nos sens et disjoncter notre adrénaline !
Voilà un titre incroyablement onirique, troublant, ensorcelant, hypnotique, somptueux qui démarre brutalement sur les chapeaux de roue et nous cueille sans autre cérémonie avec un déluge de batterie et des grattes torturées limite dissonantes …Heureusement, un sublime tricotage de gratte crépusculaire à 1’15 vient apaiser l’ambiance pour installer la voix veloutée de Cedric qui susurre un " tell me it’s over " love song ou pas ? ? Une petite sucrerie mid-tempo s’installe délicatement parfois transpercée et brisée par quelques salves électriques , des envolées rythmiques autres des bruits étranges qui convient les fantômes de De Loused et pourtant rapidement on va quitter ces sentiers soniques confortables pour s’enfoncer dans des chemins de traverse plus obscurs ….Puis à 4’38 des samples viennent étouffer l’organe de Cédric conviant les instruments à se déchaîner dans un enfer électrique, les grattes se perdent à leur tour dans un tourbillon wah wah , le rythme s’étoffe d’un sax, on pense voir poindre la fin de la chanson lorsque Cedric reprend de la voix et crie au désespoir…chant du cygne ? ? Que nenni …Vers 6’00’’Les instruments disparaissent, seuls subsistent quelques éclats d’accords de grattes qui raisonnent étrangement quand vient une terrifiante césure à 6’46’’ !
A compter de ce passage, changement de tempo, le phénix mars volta renaît de ces cendres , on a la divine impression qu’un autre chanteur a pris possession du micro et qu’un autre morceau tout aussi fabuleux et enivrant démarre ! !! Cette façon que Bixler a d’aller tripoter les aigus en singeant les intonations d’un chat est littéralement stupéfiante et orgasmique ! Ca démarre avec des intrus prêts à clamser et à s’étourdir dans un larsen inoui avec grattes désaccordées pour repartir de plus belle à 7’54’’, quel break insensé une fois encore aie aie….la rythmique s’emballe , la batterie et la gratte se répondent en puissance et malmènent la cadence avec un sax pour ponctuer ce bordel et Cedric se déchire la voix au bord du précipice , c’est simple à 9’15 on touche le nirvana tant la chevauchée rythmique fantastique est incroyablement dansante et groovy !……….
A 11’00’’, nouvelle variation de tempo, là le morceau bascule et prend une tournure lascive, langoureuse presque sexuelle avec une rythmique plus lente et charnelle " Waaaaaait till I get my hands on youuuuuu… " lâche-t-il dans un timbre prodigieusement suave et sexxxxxxxx qui ferait fondre n’importe quel être ! ! ! Lorsque déboulent ce sax et cette gratte wah wah perçante…le rythme se déstructure complètement, il s’emballe puis ralentit encore et encore pour se cabrer de nouveau tel un cheval fougueux; il mimerait presque une étreinte sexuelle et le vertige des corps c’est limite si on ne ressent pas la moiteur des ébats tant les hullulements sauvages des grattes sonnent presque comme des cris d’extase …. Puis à14’20, nouveau virage et ’réveil brutal du tempo, Cedric retrouve sa voix efféminée " don’t shut my mouth " ouhhhhh ça déborde de volupté …, et puis la rythmique part en vrille, les instruments se précipitent dans un même élan destructeur et se perdent dans un capharnaum jouissif savamment orchestré. Cette fin apocalyptique est absolument monstrueuse! Voilà un autre chef d’½uvre complètement addictif Je suis au bord des larmes et effarée par tant de beauté et d’inventivité ! ! Ce morceau est un diamant !
**Vermicide, morceau sans surprise , c’est le morceau le plus faible pour moi, ce serait presque une B-side de De Loused ! ! Ce sera sans doute le single selon les derniers buzz histoire de ne pas déconcerter l’auditeur sans doute, mais à mon humble avis, les ficelles sont grossières et le canevas soniques a un goût amer de déjà entendu, elle n’est pas nulle loin s’en faut, elle est juste trop conventionnelle, trop classique sans que suinte ce petit supplément d’âme qui fasse vaciller un titre dans l’éternité de l’½uvre d’un groupe…Les mimiques " Mars Voltiennes " sont en tout cas respectées à la lettre et les amoureux des opus passées évolueront en terrain connu certes mais pas passionnant .
**Meccaamputechture :
Chanson allumée, barrée inouïe . C’est un morceau apocalyptique d’une richesse éc½urante et fascinante..L’entame est furieusement belle et la construction est jubilatoire, chaotique et imprévisible de bout ou en bout ! Une relecture savoureuse et plus speed du Drunkship Of Lanterns? ? ?
Les grattes sensuelles qui miaulent jusqu'au bout de la nuit et s’abîment dans des déflagrations d’électricité belles à se damner (cet alliage Frusciante/Omar mon dieu, les deux pistoléro rivalisent de vista, de classe et d’inventivité !!) me ravissent à l’instar de la rythmique chaloupée, vicieuse, intriguante, tribale et torturée à souhait avec l’invraisemblable Jon Theodore , ce dernier nous montre encore toute la subtilité dont il est capable derrière les fûts…En outre il y a cette déferlante de sons sortis de nulle part au synthé . Et bien évidemment la voix du maestro Zavala qui se qui se travestit ici comme jamais, flirtant tantôt avec les aigus sensuels "Tomorrow we’ll forgive" tantôt avec les graves impériaux , nous trimballe où elle veut . A mi -parcours on se croirait paumé dans un tunnel, ce mec nous perdrait dans des abysses insensés et glauquissimes .Et comment ne pas mentionner ce sax dantesque qui donne une saveur jazzy à tout ça alalalalala et l'orgue (Ikeeey ! !)et les trompettes qui se déchaînent à la finnnnnn et se mêlent à de jouissives et magistrales sonorités hispanisantes ! Une claque d'une densité inouïe! C'est sublimisssssssime et orgasmique !
Humans as ornaments, humans as ornaments……………………….
**Asilos Magdalena : Voilà une ravissante petite douceur hispanique acoustique complètement sensuelle . C e que fait Frusciante à la gratte acoustique me séduit sans retenue aucune C’est surprenant, éthéré, sensuel et magistral ce morceau et Cedric chante divinement aaaah, ces trémolos sont émouvants, je ne m'en défais pas .. Et j’aime le crépuscule du morceau avec ce petit délire électrique wah wah écorché, étouffé qui part en vrille , Omar a dû ½uvrer tant on sent la touche crimsonienne …. Contrairement à Frances The Mute pas de délires solos superflus solo qui n'apportent rien si ce n'est de l'écume!! Pas une seconde en trop sur cette sucrerie qui se déguste à l’infini même si les paroles sont littéralement morbides!
**Viscera Eyes. Chantée en anglais et en espagnol , cette chanson est un petit bijou absolu. Elle démarre avec des sons étranges et une folle réverb' hypnotique presque spatiale… un morceau illuminé par une basse qui groove et une gratte qui déploie un wah wah disjoncté. Une chanson drivée par un rythmique diabolique et absolument irrésistible.Ces trompettes sexyyyyyyy, je fonnnnnnnds et cette batterie dantesque sans parler de ces grattes échevelées et ces breaks insensés, je suis extatique!!!! L'apport de Frusciante fait la différence sans parler de l'organe complètement polymorphe de Ced !!!I'm crawlin' comme il dit dans le morceau ouais, je rampe de plaisir nan je me disloque complètement ! !
** Day Of The Baphomets. Autre coup de foudre inoui, mon deuxième titre favori avec Tetragrammation. Voilà une folle cavalcade aux délicieux parfums hispaniques et orientales itou là encore mais dans un registre complètement déjanté . L’intro est incroyable que dis-je extraordinaire et porte la marque de Frusciante, qui a dû avancer quelques idées rythmiques dans ce titre tant l’influence pimentée est évidente…D’ailleurs, ce morceau est un écrin pour la basse monumentale de Juan Alderete , lequel est à son apogée , et d’aucuns ne manqueront pas de souligner que le solo de basse qu’il décoche n’est pas sans rappeler un certain…Flea! !). Le gang a sorti la grosse artillerie instrumentale ! On pourrait presque présenter ce titre comme étant une petite s½ur ou une cousine proche du " A Plague Upon Your Hissing " formidable pièce des sessions De Loused , qui m’avait déjà plus que troublée! ! Là, c’est sax jusqu’à plus soif, les trompettes sont de sortie et participent follement à cette chevauchée satanique . La rythmique complètement épileptique ne nous laissera pas le moindre répit et violentera nos tympans pour notre plus grand plaisir durant 11 minutes et quelques.La batterie porte le morceau et prend des attraits étonnement tribaux .A à 9’55’’ les percus font parler la poudre et le morceau tutoie des sommets exquis : ça vire limite salsa accélérée avec un soupçon de merengue et tout le toutim un régaaaaaaaaal. Omar et John s’en donnent à c½ur joie et viennent défier le mur du son en faisant saigner quelques salves de notes assassines. Ce titre renferme des passages complètement bandantissimes qui m’envoient au septième ciel voire plus .. Et dire que Cédric carbure à l’envie sur ce morceau serait en deça de la folie qui habite ce mec ! ! !
**El Ciervo Vulnerado le dernier fait d’arme du disque emprunte peu ou proue les mêmes caractéristiques soniques que Vicarious avec davantage de sonorités étranges et de synthés et l’heure n’est franchement pas à la joie ou au romantisme ! La rythmique est inquiétante (cette basse ! ! ! ! !), l’ambiance poisseuse voire au frontières du morbide et du cauchemardesque….Someone is watching us….Purée ce morceau est complètement branque, Cedric articule à peine par moments et sa voix est trafiquée et saturée d’effets…. J’ignore de quoi il est question exactement mais ce morceau ne respire pas la sérénité …Il y a une avalanche de trompettes malsaines, le sax semble tout aussi désespéré, bref, l’instrumentation savamment déréglée renforce l’angoisse et le mal-être de l’auditeur . Les grattes elles aussi sont complètement saturées de larsens et cerise sur le cauchemar, l’ effet vocal de fin me fait carrément flipper … euh voilà un morceau à ne pas écouter dans l’obscurité!
Les chevelus d’El Paso marquent un retour en fanfare! ! Des branleurs de ce calibre là j’en redemande! !UN P***** DE TRES GRAND DISQUE, le meilleur que j’ai entendu cette année jusque là je crois! ! A quand une tournée européenne les mecs avec Frusciante dans vos valises of course ? ? ?
merci Co
Paris (Zenith) 1996 ;
Paris (Bercy) 2000 ;
Anvers (sportpaleis) 30 aout 2006 ;
Marseille (Dôme) 09 sept 2006 ;
Paris (Bercy) 11 sept 2006 ;
Londres (Wembley Arena) 18 juin 2007 ;
Londres (O2 Arena) 18 aout 2009 ;
Arras (Festival) 3 juillet 2010
Amsterdam1 26 juin 2012
Amsterdam1 27 mai 2017 (Ed Solo)
Ma douce petite Enola est venue au monde le 25 janvier 2006 !!!
Mon p'tit Neil est venu au monde le 21-01-2010 !!!
monstrueux album !!! 
