La galette sort lundi 5 mars.
Des extraits sont déjà écoutables sur leur site off : http://www.matmatah.net (rubrique discographie).
Et y a un clip que perso je trouve pas mal :
http://www.matmatah.net/ecard.htm
Et un petit article pour dire que c'est plus du biniou.
Trois ans après avoir sorti « Archie Kramer », Matmatah revient avec un nouvel et quatrième album studio, baptisé « La Cerise » et à paraître le 5 mars sur Barclay. Deux éditions de « La Cerise » sont proposées, une limitée digisleeve de deux volumes et une super jewel box. Forts de onze ans d'existence et avec quatre albums studio (« La Ouache », « Rebelote », « Archie Kramer » et maintenant « La Cerise »), un disque live (« Lust For A Live »), le simple bilan chiffré résume à peine la santé pétaradante de Matmatah. Matmatah trace leur route, en toute indépendance, au rythme alterné d'un disque et d'une tournée tous les deux ans.
En ouvrant sur le titre « La Cerise », le nouvel album studio du même nom de Matmatah porte la marque de fabrique de ses géniteurs.
Il en prolonge l'esprit dans des chansons matmatiennes traditionnelles, ces tranches de vie désopilantes où Matmatah passe l'absurde et les caricatures sociales à la moulinette (« Crépuscule Dandy », « Basta Les Aléas »), mais surtout dans cette habileté à se jouer des influences pour les télescoper entre elles ou les téléporter dans des univers insolites. En osmose avec le réalisateur Thierry Garacino et le mixeur Scott Greiner, Matmatah s'invente leur monde magique en organisant des rencontres intimes entre les genres, dans un superbe écrin sonore vintage respectueux des grains et des justesses de goûts.
L'art du talk-over y fusionne avec les constructions biscornues de Jimmy Page (« Le Festin De Bianca »); à mi-chemin entre un Lennon 1971 et un Bowie 1972, un ruisseau de cordes glisse sur la chute de rein d'un piano (« Entrez Dans Ce Lit »); un ciel de plomb écrase l'homme à la tête de choux (« La Fleur De L'âge »), Iggy Pop danse le mambo (« La Serpenta Del Barrio ») et Muddy Waters joue avec un orchestre délibérément foutraque sur « Pony The Pra », une pièce explosée en quatre temps inspirée d'un texte du « Book Of The Blues » de Jack Kerouac.
Ludique et aventurière, rigoureuse et érudite, « La Cerise » réalise la meilleure émulsion entre les aspirations personnelles de Matmatah et les disques qui ont compté pour eux, mais « La Cerise » révèle aussi des talents d'écriture jusqu'ici plus pressentis qu'avérés. Dans cette dizaine de chansons, Matmatah a franchi un cap dans l'évocation, la teneur cinématographique, la volonté narratrice de leurs textes. Chaque chanson de « La Cerise » résonne comme une petite nouvelle de quatre minutes, brassant les histoires de fâcherie conjugale, sondant la beauté effrayante des cicatrices du temps, cartographiant les chemins de l'expérience, du don de soi, de l'amour et de la liberté.
Source : http://www.musique.com/actualite-musica ... sp?ID=4776

